Transition écologique avec “Petites villes de demain”

Rédaction
13/10/2020
Modifié le 13/10/2020 à 09:13

Le 1er octobre dernier, Jacqueline Gourault a lancé le programme “Petites villes de demain” visant à la revitalisation de 1 000 communes françaises.

En 2017, le programme “Action cœur de ville” a vu le jour. Ce dispositif national visait à améliorer les conditions de vie des habitants de 222 villes considérées comme “moyennes”. Et il permettait de revitaliser ces dernières. Plus récemment, le gouvernement français a annoncé un plan de relance plaçant les territoires au cœur de sa stratégie d’action. C’est dans ce contexte, que le 1er octobre dernier, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, a lancé à Barentin (76) le programme ”Petites villes de demain”.

Déplacement de Jacqueline Gourault à Barentin pour le lancement du programme national "Petites villes de demain". [©Damien Carles / Terra]
Déplacement de Jacqueline Gourault à Barentin pour le lancement du programme national “Petites villes de demain”. [©Damien Carles / Terra]

Une nouvelle vie et des projets écologiques

Les bienfaits de ”Petites villes de demain” sont nombreux. Tout d’abord, ce programme permet de revitaliser 1 000 communes. Le critère de sélection s’est arrêté sur le nombre d’habitants. En effet, pour intégrer le dispositif, une ville devait être composée de moins de 20 000 habitants, mais aussi montrer des signes de fragilité. Ce nouveau souffle sera bénéfique pour 14,5 % de la population, résidant dans ces agglomérations. Soit plus de 9 M d’habitants.

De plus, cet ambitieux plan accompagne les élus des collectivités dans leurs projets de transition écologique. Et participe ainsi à la dynamique des changements environnementaux, au cœur des esprits.

Enfin, le dispositif vise à améliorer les conditions de vie des habitants. En créant notamment des commerces, des pistes cyclables, des passages piétons, des espaces verts ou encore des parcs. 

L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) assurera le pilotage du programme, en partenariat avec une trentaine d’organismes institutionnels et associatifs. Le budget déployé ne sera pas moins de 3 Md€ (hors plan de relance). Et permettra des opérations sur 6 ans. Soit le temps d’un mandat municipal. Financé en grande majorité par l’État avec 1,8 Md€, la Banque des Territoires investira quant à elle 435 M€ et l’Anah 288 M€.

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Jacqueline Gourault lance le programme “Petites villes de demain”, doté de 3 milliards sur 6 ans. [©Damien Carles / Terra]

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L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) assurera le pilotage du programme. [©Damien Carles / Terra]

De nombreuses mesures d’accompagnement

Faire du “cousu main” en partant des projets des élus, tel est l’enjeu du projet. Ainsi, chaque ville se verra proposer une “Opération de revitalisation du territoire” (ORT). L’accompagnement reposera pour l’essentiel sur trois piliers : le soutien en ingénierie, des financements sur mesure et l’accès à un réseau grâce au ”club Petites Villes de demain”.

Les “Petites villes de demain” comprennent déjà près de 60 mesures. Parmi elles se trouvent notamment la prise en charge d’une partie du déficit d’opération pour les projets de reconversion de friches urbaines, commerciales et industrielles. Mais aussi, le financement de 1 000 îlots de fraîcheur. La possibilité de bénéficier des réductions fiscales pour les travaux dans l’immobilier ancien. Autant d’actions en faveur de l’environnement.

Une accélération des transitions écologiques

« Grâce à ce programme “cousu-main” pour ces villes et les territoires ruraux qui les entourent, “Petites villes de demain” s’inscrit dans la droite ligne du plan de relance, en concrétisant la “nouvelle donne territoriale” et ses deux piliers : la transition écologique et la résilience » souligne Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

Le lancement de “Petites villes de demain” s’est déroulé pendant la crise sanitaire et économique. Pour faire face à cette dernière, l’État a investi 100 Md€. Une partie de cette somme contribue aux mesures environnementales. De ce fait, les communes profitant du dispositif mis en place pourront bénéficier immédiatement des crédits de la relance pour le financement de leurs projets écologiques. Ce qui a pour effet de les encourager.

Des changements sont donc à suivre ces 6 prochaines années.