Ces dernières années, l’innovation touchant le béton a surtout été technique. Ainsi, entre Bap, BHP, Bis ou Bfup, le matériau est devenu pluriel. A présent, c’est le vocable “bas carbone” qui supervise ses évolutions à venir.
En revanche, côté services, les choses sont longtemps restées figées. Pour accéder au produit, chacun continue de téléphoner, d’envoyer une télécopie, parfois un mail.
Puis, commence l’attente de la toupie. Mais où est-elle ? Elle est partie... Il y a longtemps ? ... Il doit y avoir des embouteillages ! Et qu’en est-il de celui – particulier, artisan ou entrepreneur spécialisé – qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres, à récupérer sous centrale ? Pas vraiment prévu dans l’organisation, car complexe à gérer.
Pour répondre à la première attente, les industriels du BPE ont commencé à intégrer les innovations qu’offrent les nouvelles technologies. S’il est possible de commander un hamburger ou un jeans avec son smartphone, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir le faire pour son béton. Puis, de suivre la progression de la toupie via une application dédiée.
Pour ce qui est des petits volumes, l’idée a aussi fait son chemin. On commence à parler “distribution automatique du béton”. Des mini-centrales autonomes font peu à peu leur apparition dans le paysage. Une borne permet de sélectionner la formule et le volume avant de payer par carte bancaire. Ne reste plus qu’à réceptionner son matériau dans une remorque et le tour est joué.
Les nouveaux usages et services autour des bétons se développent. Ils sont à découvrir dès la page 22 du présent numéro. Alors bonne lecture.
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication
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