Modifié le 12/09/2023 à 08:55

Hoffmann Green Cement Technologies et l’entreprise de construction GCC viennent de signer un partenariat dans le but de développer des ciments décarbonés. Et, par extension, la construction durable en béton.

A gauche, Julien Blanchard, président de HCGT. A droite, Jacques Marcel, président de GCC.
Julien Blanchard, président de HCGT, et Jacques Marcel, président de GCC, lors de la signature de leur partenariat technique commun. [©ACPresse]

Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) est le petit industriel du ciment qui monte. Et surtout, qui veut faire baisser l’empreinte carbone des bétons… « Le CSTB vient de nous transmettre un document, faisant état d’un taux de CO2 compris entre 170 et 200 kg pour notre ciment H-UKR », confirme Julien Blanchard, président de HGCT. Le chiffre exact sera précisé dans les semaines qui viennent.
Afin de poursuivre son développement dans cette voie, l’industriel vient de signer un partenariat avec l’entreprise de construction GCC« Faire émerger des solutions constructives bas carbone s’inscrit dans notre politique de construction durable et de transition énergétique », indique Jacques Marcel, président de GCC. Et de poursuivre : « La volonté de GCC est aussi de pouvoir proposer une réponse “béton” à la demande des clients en matière de constructions durables et décarbonées »GCC se définit avant tout comme un bétonnier, c’est-à-dire comme une entreprise utilisant du béton. C’est là son savoir-faire. Ses équipes sont rodées à la mise en œuvre du béton. Ses matériels sont destinés à cet usage. Aussi, dans son organisation actuelle, GCC n’a pas vocation à construire avec d’autres matériaux…

Etre pionnier dans les ciments décarbonés

« Une construction en bois représente un surcoût de 15 % en comparaison à la même réalisation en béton classique,estime Jacques Marcel. Il faut que chacun en soit conscient… » Quant à une alternative avec le ciment H-UKR d’HGCT, matériau qui est l’objet du partenariat, elle renchérirait la même construction que de 3 %. Sans compter que cette dernière pourrait afficher un critère C2 dans le cadre du label E+C, du fait d’une division par cinq de l’empreinte carbone du ciment constitutif du béton…

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Frédéric Gluzicki