
3R s’agrandit
![3R met à disposition la machine M2A qui permet d'araser les éprouvettes de mortiers. [©3R]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2019/11/3r-M2A-300x200.jpg)
3R : M2A, la machine à araser
![En plus de laver les granulats, la Malag permet de gagner du temps et d’économiser près de 50 % d’eau. [©ACPresse]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2019/09/3R-Malag-300x200.jpg)
3R : La Malag, machine à laver les granulats
![Schöck fête les 30 ans d’ATec en ITE et les 20 ans en ITI des rupteurs de ponts thermiques Rutherma. [©Schöck]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/6-Loupe78-AWM-300x200.jpg)
Une légion d’outils et d’équipements pour armer le béton

3R prend des mesures

3R : Astucieux compléments

Durant le premier confinement, le temps s’est arrêté pour beaucoup de monde. Malgré l’environnement anxiogène, nous avons tous entendu cette rumeur agréable : « La nature a repris le dessus ». Pendant que nous étions enfermés, des renards se sont installés en ville. Toujours, dans les zones urbaines, les oiseaux avaient tout l’espace sonore pour montrer leur belle voix… Au fil des semaines, les exemples de cette reprise de pouvoir se sont multipliés. Outre ces phénomènes animaliers et selon une étude de l’Insee, le 1er confinement a aussi eu un impact significatif sur l’empreinte carbone des ménages. En effet, cette dernière s’est abaissée de 37,5 % en avril 2020, par rapport à l’année précédente. Si cette diminution est de bon augure pour la lutte contre le réchauffement climatique, elle fut de trop courte durée et surtout, principalement rythmée par les mesures restrictives de consommation et de déplacement. Pourtant la stratégie bas carbone fait bel et bien partie des enjeux socio-économiques de la France.
La construction et le bâtiment gros émetteurs de carbone
Fin 2015, la Cop 21 donnait naissance aux Accords de Paris. « Nous avons obtenu un accord universel, qui repose sur les contributions nationales de 187 pays. C’est considérable,déclarait devant le Parlement européen Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères et du Développement international et président de la Cop 21. L’accord est reconnu comme ambitieux. Il inclut à long terme la limitation du réchauffement climatique à 2 °C, l’engagement à poursuivre les efforts pour atteindre 1,5 °C. Et la neutralité carbone dans la deuxième moitié du siècle. » L’échéance de 2050 s’approche de plus en plus. Tous les domaines d’activité et les individus sont concernés par la question. En 2019, la GlobalABC1 estimait que « si l'on ajoute les émissions du secteur de la construction de bâtiments aux émissions opérationnelles, ce secteur représente 38 % du total des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie. L'Agence internationale de l'énergie estime que, pour se mettre sur la voie d'un parc immobilier sans émissions de carbone d'ici 2050, les émissions directes de CO2 des bâtiments doivent, d'ici 2030, diminuer de 50 %. Et les émissions indirectes du secteur du bâtiment de 60 %. Cela équivaut à une baisse des émissions du secteur du bâtiment d'environ 6 %/an jusqu'en 2030 ».
Sivagami Casimir
Journaliste
Tous à l’usine
Avec la pandémie de Covid, la France s’est aperçue qu’elle était très dépendante des approvisionnements internationaux - le manque de masques chirurgicaux au début de la crise en a été l’un des révélateurs. Le fruit de trente années de désindustrialisation soutenue. Aujourd’hui, ceux qui étaient à l’origine de cette situation sont les premiers à crier au scandale. Tant mieux : peut-être prendront-ils des décisions plus réfléchies pour assurer un avenir plus industriel au pays ?
Fort heureusement, et même si des pans entiers de notre économie ont été délocalisés “ailleurs”, le secteur des matériaux minéraux semble bien ancré dans notre paysage. Sans doute sauvé par son poids (physique). En effet, les granulats comme les produits en béton ne voyagent pas très bien, car pondéraux. Cela signifie qu’un transport sur une trop longue distance n’est pas viable au plan économique. De quoi voir dans les négoces et sur les chantiers des matériaux “fabriqués en France”. Et de montrer, dans les pages du présent numéro de Process Industriels”, des beaux outils de production. A l’image de la nouvelle unité de préfabrication de blocs béton de Périn & Cie (p. XVIII) ou de l’usine appartenant à Route Service Industrie (p. XIV), tout juste modernisée. Il est tout aussi intéressant de découvrir l’initiative d’Eurovia (p. XX) en matière de granulats recyclés, tout comme les résultats intermédiaires du Projet national FastCarb (p. VIII). Comme quoi, une certaine industrie française garde son dynamisme.
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication
Pomper utile
« Et les Shadoks pompaient, pompaient... » Cette phrase sonne encore dans la mémoire de bien des personnes. On a encore l’impression d’entendre la voix de Claude Piéplu, reconnaissable entre toutes, prononçant ces mots. Tout comme les « Ga, Bu, Zo et Meu », unique vocabulaire de ces volatiles rondouillards non identifiés. Leur mission : pomper le “cosmogol 999” pour alimenter une fusée qui ne volera jamais...
Dans ce contexte, l’action de pomper constitue le seul et unique lien possible avec le monde du pompage du béton, mis à l’honneur dans le présent numéro. Laissons donc les Shadoks à leurs improbables inventions pour découvrir (p. 28 et suivantes) ce qu’est le pompage en France aujourd’hui. Comment la profession est organisée ? Quels sont ses axes de progrès et ses priorités ? Un portrait exclusif, qui met aussi en avant les dernières évolutions du secteur.
Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur les nouveautés matériels de la filière béton dans son ensemble, un dossier spécifique leur est consacré (p. 40). Le printemps 2021 voit fleurir les innovations.
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication