Sdec France : « TDR : Une alternative à la technologie micro-ondes »

Rédaction
19/05/2019
Modifié le 06/02/2023 à 14:59

L’industriel Sdec France entreprend de se développer dans le secteur du béton. Thierry Bardet, chargé d’affaires, précise les contours.

Cet article est à retrouver dans le n° 82 de Béton[s] le Magazine.

Créé en 1991, Sdec France est spécialisé dans la conception, la réalisation et la vente de matériels de mesure dans différents domaines. Installé à Tours et à Aix-en-Provence, l’industriel s’adresse aux professionnels du béton et compte bien se développer dans le secteur. Thierry Bardet, chargé d’affaires, précise les contours.

Qu’est-ce qui se cache derrière Sdec France ?

Thierry Bardet, chargé d’affaires chez Sdec. [©Sdec France]
Thierry Bardet, chargé d’affaires chez Sdec. [©Sdec France]

L’entreprise existe depuis un peu moins d’une trentaine d’années. Sdec France s’est beaucoup développée pour devenir une PME de plus de 60 salariés basés pour la majorité au siège, dans la région de Tours et dans une agence qui souffle sa première bougie, près Aix-en-Provence. En 2017, nous avons réalisé plus de 9 M€ de chiffre d’affaires. Nous sommes spécialisés dans les instruments de mesure pour les domaines du nucléaire civil et militaire, l’environnement, l’agronomie et la science du sol. Cela fait bientôt dix ans que nous nous intéressons au secteur du béton.

Quelles solutions mettez-vous en avant pour le béton ?

La sonde Sono-M1 dispose de 15 courbes de calibration prédéfinies (sables, granulats…). [©Sdec France]
La sonde Sono-M1 dispose de 15 courbes de calibration prédéfinies (sables, granulats…). [©Sdec France]

Nous sommes les distributeurs exclusifs de la société allemande Imko. Nous proposons ainsi une gamme de solutions de mesure d’humidité fixes ou portables, pour sables et granulats, mais aussi pour bétons frais. Un atout majeur pour contrôler le matériau ou pour l’aide à la formulation. Ces équipements utilisent la technologie de mesure par ondes radar TDR ou Réflectométrie Temporelle. Celle-ci est plus rapide que les outils classiques, et surtout beaucoup moins fastidieuse. Les sondes de process de fabrication que nous proposons également peuvent être positionnées dans les silos au niveau de la tête de casquette, sur un site de préfabrication par exemple. Elle est reliée directement à l’automate et se recalibre toute seule, en calculant son propre taux d’usure. Nous proposons le boitier d’intégration Sono-View, qui permet de visualiser et contrôler en temps réel jusqu’à 4 sondes depuis le poste de commande.

Comment vos technologies sont-elles accueillies par le marché ?

Elle est fortement répandue depuis une dizaine d’années en Europe du Nord et centrale. En France, cette technologie TDR est moins répandue, et c’est d’ailleurs un travail de tous les jours pour convaincre les décideurs de la légitimité et des avantages de cette technologie. Ainsi, nous équipons déjà des équipes techniques de groupes renommés comme Colas ou Eiffage, notamment.

Quelles sont vos cibles et votre stratégie pour cette année ?

Nous ciblons les acteurs de la préfabrication, les majors du BTP et les laboratoires spécialisés. Nous visons aussi les fabricants de malaxeurs et de centrales à béton, qui peuvent intégrer directement nos sondes. Pour cela, nous organisons de nombreux rendez-vous pour faire des démonstrations. Nous réalisons des formations pour que les acteurs du secteur puissent être autonomes sur cette technologie.

Propos recueillis par Sivagami Casimir auprès de Thierry Bardet, chargé d’affaires au sein de Sdec France.

Cet article est à retrouver dans le n° 82 de Béton[s] le Magazine.