Label BBCA Rénovation : Un référentiel de bonnes pratiques

Rédaction
18/12/2017
Modifié le 11/08/2020 à 13:12

Présenté début décembre, le référentiel du label BBCA Rénovation s’inspire de ce qui a été fait pour les bâtiments neufs pour tracer les grands axes du label, qui sera officiellement lancé au 1er semestre 2018.

Le référentiel BBCA Rénovation établit des bonnes pratiques pour labelliser les opérations de rénovation des bâtiments anciens. [©Association BBCA]

Le référentiel BBCA Rénovation établit des bonnes pratiques pour labelliser les opérations de rénovation des bâtiments anciens.
[©Association BBCA]

« La diminution drastique des émissions de carbone du parc existant est un enjeu majeur de la politique bas carbone dans le bâtiment et une attente forte des investisseurs. C’est une étape supplémentaire dans les travaux accomplis jusqu’à présent par l’association BBCA », c’est ainsi que Stanislas Pottier, président de l’association BBCA, explique la création par son association d’un label Bâtiment Bas Carbone Rénovation (BBCA), qui entrera en vigueur au 1er semestre 2018. Et que l’association l’a présenté au Salon de l’immobilier d’entreprise (Simi), début décembre.
A l’aide de bureaux d’études et de professionnels du secteur, le référentiel BBCA a été créé pour mesurer et réduire l’empreinte carbone des opérations de rénovation énergétiques ou autres du parc existant. Il vise en premier lieu les bureaux et les logements collectifs et s’appuie sur 40 opérations de réhabilitation déjà réalisées, qui ont été autant d’occasion pour distinguer les bonnes pratiques pour la réduction des émissions de CO2. Ces bonnes pratiques combinent l’amélioration du bâti et l’optimisation de la performance énergétique, et valorise la conservation de l’existant, l’amortissement des matériaux, le réemploi et le recours aux matériaux stockeurs de carbone. Adaptée à la rénovation, la construction raisonnée signifie l’utilisation de matériaux utilisés dans une mixité intelligente, et dans une réalisation dite “sobre et bien pensée”. Du côté de l’exploitation, il s’agira de mettre l’accent sur l’utilisation des énergies renouvelables, tout en cherchant à limiter les émissions carbones. Le stockage carbone sera assuré par l’utilisation de matériaux bio-sourcés. Enfin, la réutilisation des produits et la mutualisation des espaces permettront d’atteindre les objectifs en matière d’économie circulaire. A noter que sur la base de ce référentiel, les bâtiments pourront être labélisés avec trois niveaux de réussite, allant de “Standard” à “Excellence”.