Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Frédéric Gluzicki
04/02/2022
Modifié le 08/02/2022 à 09:13

L’essentiel des tunnels du Grand Paris Express est creusé aux tunneliers. Mais le béton projeté y conserve encore quelques domaines réservés...

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine

La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse]
La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse]

Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika.

En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler.

Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond.

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