L’absorption acoustique

Rédaction
18/03/2022
Modifié le 23/03/2022 à 18:08

Qu’est-ce que l’absorption acoustique ? Dans un espace clos, une onde sonore se déplace dans toutes les directions, à la vitesse d’environ 330 m/seconde… jusqu’à ce qu’elle rencontre un “obstacle” : sol, mur, plafond, meuble, personne... Selon la nature et la géométrie de l’obstacle, elle sera réfléchie ou absorbée. Explications.

[©Eurocoustic]
[©Eurocoustic]

Lorsqu’une onde sonore atteint la surface d’un élément solide, son intensité se divise en trois parts de valeurs inégales. S’agissant de la paroi interne d’un bâtiment, seule une faible partie de l’énergie incidente est transmise à travers le matériau. La majeure partie de l’intensité sonore est donc réfléchie et/ou absorbée. Et ce, en fonction de la composition et de l’aspect de la surface de la paroi (lisse, rugueuse, fibreuse…).

A l’extrême, dans un espace réverbérant comme un hall de gare sous verrière par exemple, les sons émis par les trains et les passagers sont presque intégralement réfléchis. Générant ainsi, un bruit de fond confus. A l’opposé, dans une “chambre sourde”, comme celles utilisées pour la mise au point des enceintes acoustiques, les parois absorbent toutes les ondes sonores émises sur place. Au point qu’un visiteur sera surpris d’entendre distinctement les battements de son cœur et tous les bruits émis par ses organes.

Une question de confort et de musicalité

Un espace agréable ne sera donc ni totalement réverbérant (brouhaha fatiguant). Ni totalement absorbant (silence oppressant). La plupart des matériaux de construction étant réfléchissants (parquet, vitrage, béton, bois de surface lisse, carrelage…), les locaux abritant un groupe de personnes, comme les salles de classe, de conférence, de spectacle, de restaurant ou les auditoriums, doivent être équipés, sur une partie au moins de leurs parois, de dispositifs absorbants. La définition scientifique de l’absorption acoustique peut s’énoncer ainsi : Transformation de l’énergie acoustique en énergie mécanique (mouvements, vibrations…) ou plus marginalement en énergie calorique. Ce phénomène se développe pour l’essentiel à la surface de la paroi concernée.

Cet article est réservé aux abonnés
des revues Béton[s] le Magazine et Process Industriels.

En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr :

  • Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction…
  • Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses)
  • + vos newsletters pour suivre l’info en continu
Je m'abonne