Travaux en hauteur : Bilan de 4 ans de campagne de prévention

Rédaction
20/02/2019

Alors qu’une nouvelle phase de la campagne nationale “Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur” est en cours de lancement, l’OPPBTP revient sur le bilan de son action sur la période 2014-2018.

Alors qu’une nouvelle phase de la campagne nationale Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur est en cours de lancement, l’OPPBTP revient sur le bilan de son action lors de la phase 2014-2018. [©OPPBTP]
Alors qu’une nouvelle phase de la campagne nationale “Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur” est en cours de lancement, l’OPPBTP revient sur le bilan de son action lors de la phase 2014-2018. [©OPPBTP]

L’objectif de la campagne nationale “Travaux en hauteur, pas droit à l’erreur” est de sensibiliser les entreprises du BTP et les maîtres d’ouvrage au risque de chutes de hauteur. Dans ce cadre, la Cnam et l’OPPBTP ont décidé de déployer une action spécifique de terrain auprès d’entreprises ciblées de 4 métiers particulièrement exposés. Quelque 1 765 entreprises du BTP se sont engagées dans une démarche de prévention, développant ainsi leur performance en santé et sécurité au travail, et leur performance globale.
Alors qu’une nouvelle phase de la campagne nationale est en cours de lancement, l’OPPBTP revient sur le bilan de son action sur la période 2014-2018, toujours en partenariat avec la Cnam.

Des résultats encourageants

Quelque 1 150 entreprises ont réalisé 5 400 actions de prévention (mise à jour du Document unique, formation, achat et vérification d’équipement, mise en place de modes opératoires…), soit 72 % des sociétés contactées. L’OPPBTP a formé 5 805 salariés dans 976 entreprises. Ceci, tant sur des sujets techniques, en particulier pour les compagnons, que sur des thématiques managériales pour l’encadrement. Dans 371 entreprises, un collaborateur a été nommé et formé à la mission de chargé de prévention.

Parmi les actions proposées, les taux de réalisations les plus importants ont porté sur :
• La procédure d’accueil (42 %) ;
• La désignation d’un chargé de prévention (41 %) ;
• L’amélioration de la gestion du matériel (40 %) ;
• La réalisation des fiches préparation de chantier (39 %) ;
• La mise en place d’une organisation structurée (37 %) ;
• La rédaction de modes opératoires (33 %).

Les diagnostics effectués avec les chefs d’entreprises et sur les chantiers ont fait ressortir deux priorités d’actions liées aux équipements et permettant d’intégrer la prévention au quotidien. Pour progresser, les entreprises doivent travailler à mettre à disposition des protections collectives. Et ce, en adéquation avec les spécificités du chantier par achat ou par location. Et procéder aux contrôles périodiques.

En effet, les conseillers en prévention ont pu constater sur le terrain que :
• 44 % des chantiers visités utilisaient des équipements de protection collective ;
• 66 % des chantiers visités avaient mis en place de règles d’utilisation des échelles et des escabeaux ;
• 41 % des chantiers visités avaient des trémies protégées ;
• 40 % des chantiers visités avaient des baies protégées ;
• 11 % des chantiers visités avaient présenté et respecté les modes opératoires préalablement définis (PPSPS).

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