Orea sauve le tunnel de Ponserand

Yann Butillon
13/04/2021
Modifié le 21/09/2021 à 14:30

Par forte pluie le tunnel de Ponserand était confronté à un problème. Il était impraticable. La société Orea sauve ce tunnel.

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine

Travaux d’hydro-fraisage à l’intérieur du tunnel de Ponserand réalisés par l’entreprise Orea.  [©Orea]
Travaux d’hydro-fraisage à l’intérieur du tunnel de Ponserand réalisés par l’entreprise Orea. [©Orea]

SAVOIE. Depuis plus de 25 ans, à Aigueblanche, le tunnel de Ponserand est confronté à un problème récurrent : il devient impraticable en cas de fortes pluies. La raison ? Une canalisation d’eau pluviale obturée à plus de 90 % par un mélange de calcite et de béton. Ceci, depuis l’origine du projet. Et aucune solution ne semblait pouvoir résoudre le problème… Il est vrai que l’ouvrage long de 55 m est enfoui à plus de 7 m de profondeur sous la chaussée du tunnel. 

Gérant le tunnel et toutes les installations inhérentes, la Direction interdépartementale des routes Centre-Est se désespérait de trouver une solution, sans ouverture de la chaussée et sans terrassement. Opération qui aurait entraîné une longue fermeture du tunnel et généré de coûts exorbitants pour la communauté. 

Une réponse par Orea

La réponse est venue de l’entreprise lyonnaise Orea. Ce spécialiste de la gestion des canalisations a apporté la solution attendue avec son robot d’hydro-fraisage. Equipé d’un jet d’eau très haute pression à 3 000 bar, ce dernier disposait d’une puissance suffisante pour désintégrer la calcite et le béton, qui créaient ce bouchon dans la canalisation. « Nous avancions par petits pas, car il fallait évacuer les déblais au fur et à mesure de la destruction du bouchon », explique Vincent Ducamp, président d’Orea. C’est un hydro-cureur classique qui prenait le relais pour cette opération de récupération et d’évacuation des débris.

Malgré les 3 000 bar de pression, la canalisation en béton n’a pas souffert. Le jet d’eau travaillant face au bouchon et touchant l’intrados de la canalisation que de manière tangentielle. Toutefois, à l’issue du curage, Orea a procédé au chemisage de la canalisation, pour lui redonner sa pleine capacité de transport des eaux. 

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine