La halle de Fontainebleau en danger

Rédaction
18/01/2013

Le 19 novembre dernier, la pancarte du permis de démolir a été apposée sur le marché couvert de Fontainebleau.

380x304xIMAGE_20121029_19333793-380x505.jpg.pagespeed.ic.BTV8NCBQWJLe 19 novembre dernier, la pancarte du permis de démolir a été apposée sur le marché couvert de Fontainebleau, conçu par Nicolas Esquillan en 1942, ingénieur natif de cette ville. Un aménagement de “Cœur de Ville” et le projet d’un parking souterrain en sont la cause.

Présidée par le maire Frédéric Valletoux, une réunion publique d’information s’est tenue le 28 novembre dernier au théâtre municipal, en présence de l’architecte du projet et de son équipe. Dans une salle comble et survoltée, il est apparu que ce projet de destruction divise les Bellifontains. Une opposition tardive, mais véhémente se fait jour : « Touch’ pas à ma halle », lit-on et entend-on.

La halle Esquillan consiste en une coque nervée de béton et de pavé de verre reposant sur 22 piles creuses ayant chacune leur propre fondation. Vu la légèreté de la structure, une reprise en sous-œuvre, peut-être même assez ordinaire, permettrait d’installer le parking sous la halle.

Très préoccupé de cette situation, Michel Virlogeux, le concepteur du pont de Normandie et du viaduc de Millau, suggère qu’un projet alternatif à celui de la démolition voit le jour, notamment grâce au chiffrage du surcoût lié à la conservation de la halle in situ.