Les bétons se font archi-beaux. Dossier

Rédaction
25/08/2020
Modifié le 22/11/2021 à 15:20

Bien que le Béton soit principalement utilisé pour ses caractéristiques structurelles, certains architectes n'hésitent pas à mettre en avant l'esthétisme du matériaux. Focus.

Retrouvez ce dossier dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine.

Sommet de la façade principale de la crèche de la rue de la Justice, à Paris. Jean Bocabeille, architecte. [©ACPresse]
Sommet de la façade principale de la crèche de la rue de la Justice, à Paris. Jean Bocabeille, architecte. [©ACPresse]

Le béton reste le matériau le plus utilisé en construction. Il est avant tout choisi pour ses capacités structurelles. Mais rien n’interdit de mettre en valeur ses qualités esthétiques. L’architecte l’a compris depuis bien longtemps, ne se privant pas de montrer la matière telle qu’elle est ou telle qu’il l’a voulu. Le béton devient lisse ou se texture. Il affiche un gris naturel, vire au blanc ou se teinte. Il imite la pierre, empreinte au bois ses veines. Il s’affirme par sa masse ou se fait oublier en se transformant en dentelles. 

L’architecte a le choix et peut compter sur des compétences. Celles des entreprises de BTP qui savent répondre à ses attentes. Celles des fournisseurs, qui savent proposer le bon béton pour le bon usage. Il peut préférer le coulé en place car « cette méthodologie nous fait entrer dans l’univers de la sculpture. […] Le coulé en place est une technique de samouraï, une noblesse absolue1 », comme le résume l’architecte Giovanni Lelli. A contrario, l’architecte peut se tourner vers la préfabrication, apte à offrir des aspects de finition particulière ou à maîtriser la réalisation de pièces complexes et sur mesure. 

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise école. Il y a seulement une réponse à un besoin spécifique, à un instant donné, à un coût défini et selon une méthodologie choisie. 

Les 19 pages qui constituent le présent dossier “En couverture” cherche à montrer l’utilisation du béton dans l’architecture, à travers plusieurs reportages. Le coulé en place qui côtoie le béton industrialisé, pour le plus grand plaisir des yeux. Puis, un panorama des fournisseurs (BPE et préfabricants) détaille une partie de l’offre actuelle de la filière béton.

Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki

Sommaire du dossier

Viry-Châtillon : Béton matricé pour quartier enclavé


Paris : Une crèche de chêne et de béton


Nantes : Un subtil travail autour des bétons


Beauvais : Un théâtre de blanc vêtu


Le who’s who des beaux bétons

1Citation extraite de l’interview de Giovanni Lelli, parue dans le hors-série n° 23 de Béton[s] le Magazine, paru en début d’année. A lire aussi sur notre en cliquant ici.