Cour des comptes : Plusieurs points d’amélioration pour MaPrimeRénov

Rédaction
06/10/2021

La Cour des comptes a réalisé un audit “flash” autour du dispositif MaPrimeRénov’. Si l’organe de contrôle salue le succès de l’aide, il dégage plusieurs points d’amélioration.

Résidence Arlequin à Grenoble a connu une opération de désamiantage et de remplacement des façades en site occupé, jusqu’à R+15. [©Techniwood]
Résidence Arlequin à Grenoble a connu une opération de désamiantage et de remplacement des façades en site occupé, jusqu’à R+15. [©Techniwood]

La Cour des comptes a réalisé un audit “flash” autour du dispositif MaPrimeRénov’. Avec pour objectif 500 000 logements rénovés par an, l’aide déployée par l’Anah dispose d’une enveloppe de 2 Md€ jusqu’en 2022 dans le cadre de France Relance. Pour la Cour des comptes, MaPrimeRénov a plutôt tenu ses promesses.

Avec 574 000 dossiers déposés et 300 000 financés en un peu plus d’un an, « le programme répond bien aux objectifs de massification de la rénovation énergétique et son déploiement peut être considéré comme réussi », déclare la Cour dans son compte-rendu d’audit. Cependant, l’organe de contrôle soulève plusieurs points d’amélioration. Notamment sur la multitude d’informations sur le sujet de la part de nombreux d’acteurs.

Un accompagnement et un financement au-delà de 2022

« Le dispositif MaPrimeRénov’ fait l’objet d’une publicité importante, tant de la part des acteurs publics que privés. La multiplication des supports de communication qui en découle nécessitera une unification, afin de veiller à une information claire et rigoureuse des propriétaires. »

Par ailleurs, pour la Cour des comptes, le succès grandissant de MaPrimeRénov et les différentes mesures pour accroître les objectifs de la rénovation énergétique devra s’accompagner d’un financement stable et qui s’installera dans le temps. Et donc, au-delà de 2022. Enfin, l’entité préconise, pour fin 2021, une évaluation des gains énergétiques générés par l’aide. Puis, en 2023, ses impacts dans la lutte contre la précarité énergétique des ménages les plus modestes.