Modifié le 12/08/2020 à 22:23

Le SNBPE s’engage pleinement dans le programme E+C- et compte bien mettre en avant le béton prêt à l’emploi et les outils nécessaires pour atteindre les objectifs du label.

De gauche à droite, Benoist Thomas, secrétaire général du SBPE, Jean-Marc Goldberg, président du SNBPE, Azziz Ouattou, président de la commission développement du SNBPE, et Olivier Stépha, délégué régional Grand Ouest du SNBPE [©ACPresse]

De gauche à droite, Benoist Thomas, secrétaire général du SBPE, Jean-Marc Goldberg, président du SNBPE, Azziz Ouattou, président de la commission développement du SNBPE, et Olivier Stépha, délégué régional Grand Ouest du SNBPE. [©ACPresse]

« Le Syndicat du béton prêt à l’emploi affiche une double priorité : faire reconnaître les qualités techniques, économiques, sociales et environnementales du béton prêt à l’emploi, et souligner la place que peut prendre la profession dans le développement durable et l’économie circulaire », explique Jean-Marc Golberg, président du SNBPE. Ainsi le syndicat compte s’inscrire pleinement dans le programme E+C. Aussi, il a fait savoir qu’il était favorable à une démarche multi-critères simple, qui porte non seulement sur les matériaux, mais sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. A la demande de la profession, le SNBPE est favorable au prolongement de la période d’observation jusqu’en 2020, « afin que les ouvrages présentés soient suffisamment nombreux et représentatifs de toutes les solutions constructives ». Côté pratique, le syndicat propose plusieurs leviers pour le béton prêt à l’emploi. Des systèmes constructifs innovants (bétons à propriétés isolantes structuraux, murs à coffrages intégrés…), une approche collaborative renforcée dès la conception ou encore des solutions pour réduire l’impact carbone des bâtiments (choix des bétons).
Le SNBPE rappelle qu’il met à disposition l’outil BETie pour établir des Fiches de déclaration environnementales et sanitaires (Fdes) de chaque ouvrage en béton. Ces dernières sont éligibles aux projets de l’expérimentation du nouveau référentiel E+C. De plus, le syndicat proposera, entre 2018 et 2019, des formations aux prescripteurs de ses adhérents, afin qu’ils maîtrisent les leviers permettant d’atteindre les objectifs de réduction de l’empreinte carbone.