SBM : « La France constitue une cible prioritaire pour nous »

Colin Rousselet
05/12/2023
Modifié le 19/12/2023 à 11:31

SBM est déployé dans toute l’Europe, sauf en France. Alexander Kraus, responsable des ventes, explique que ce marché est la priorité de SBM.

Article Paru dans le HS 27 de Béton[s] le Magazine

Alexander Kraus, responsable des ventes, explique que le marché en France est la priorité de SBM. [©SBM]
Alexander Kraus, responsable des ventes, explique que le marché en France est la priorité de SBM. [©SBM]

SBM cherche à se déployer sur le marché français. Mais qui est SBM ? Et quelles sont ses spécialités ?

SBM Mineral Processing est une entreprise autrichienne spécialisée dans la fabrication de centrales à béton et de machines pour les carrières. Nous sommes ainsi l’un des rares fournisseurs à représenter l’ensemble du processus de production dans le domaine des matériaux de construction. Nous faisons aujourd’hui partie du groupe MFL, actif dans le monde entier. Celui-ci possède une grande réputation dans la construction de machines et d’installations, entre autres, pour l’industrie du ciment.

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Nous existons depuis 70 ans. A l’origine, notre spécialité était tournée sur la centrale fixe. Mais assez vite, nous avons commencé à déployer et à créer des solutions mobiles et super-mobiles. Nous préparons aussi des centrales spéciales pour la préfabrication. Le catalogue de SBM est très riche ! Les industriels du béton utilisent nos centrales dans toute l’Europe. Nous cherchons à fournir la solution adéquate le plus rapidement et du mieux possible.

D’une manière générale, quels sont aujourd’hui vos grands marchés ?

Dans le béton, nos activités se concentrent encore sur l’Europe centrale, avec l’Autriche, la Suisse et l’Allemagne, où nous sommes très forts. Nous jouissons d’une très bonne réputation en Scandinavie et dans nos pays voisins, la Pologne et la République tchèque. Cela vaut pour les centrales fixes et surtout pour nos technologies semi-mobiles et mobiles. Ces dernières font leurs preuves dans le cadre de projets exigeants, tels la construction de centrales hydroélectriques, les grandes implantations industrielles ou la réalisation de grandes d’infrastructure. Un de nos projets phares du moment est le Femern Belt1, au Danemark. Sans doute, le plus gros chantier au monde utilisant du béton. Il s’agit d’un tunnel qui reliera l’Allemagne au Danemark. Vinci Construction est en charge des travaux et nous lui avons fourni 6 centrales complètes.

Où en êtes-vous de votre implantation sur le marché français ? Quels sont vos objectifs ?

Le marché français est une cible prioritaire ! Nous souhaitons y développer notre présence d’une manière très forte et le plus vite possible. Nous y disposons déjà d’un très bon réseau dans les carrières. Cependant, les carriers ne sont pas les bétonniers, même s’il existe des passerelles. On ne demande pas à un passionné de motos de vendre des voitures ! Nous cherchons donc des partenaires spécialisés en mesure d’élaborer des solutions spécifiques pour les projets des clients.

Ce qui joue en notre faveur, c’est que nous sommes bien vus sur le marché français. De grandes entreprises font appel à nous en direct, même si c’est de manière occasionnelle. Les Français sont intéressés par nos centrales. De notre côté, nous sommes en mesure d’apporter les bonnes réponses à leurs attentes. Et lors de nos entretiens avec des représentants potentiels, des partenaires de distribution et de service, nos séries mobiles standardisées se révèlent être de véritables “ouvreuses de porte”. Nous restons donc à l’écoute d’entreprises intéressées par une coopération à long terme au niveau régional ou national.

D’après votre analyse, quels sont les besoins du marché français en matière de centrales à béton ?

Le marché français a besoin de machines puissantes. Une autre attente concerne les solutions mobiles. Des machines à monter et à mettre en service en quelques jours. A notre niveau, nous savons proposer des outils à la fois fixes et mobiles, pour un maximum de rentabilité. Il y a beaucoup de chantiers d’infrastructures, comme des autoroutes, des aéroports, des tunnels et du développement urbain en général. Et nous sommes en mesure d’accompagner chaque client dans son projet.

Vous avez inauguré votre nouvelle centrale Dynamix 2500 à Magdebourg, en Allemagne. Pouvez-vous nous la présenter ?

La Dynamix 2500 est un compromis entre fixe et mobile, avec un maximum d’efficacité qu’elle que soit son utilisation. Elle s’installe très vite et son temps de maintenance est réduit. C’est un très bon investissement pour nos clients, sachant qu’elle a une longue durée de vie. Son transport est très simple, son design, futuriste. Il me semblait important que nos innovations reflètent notre avenir. La consommation d’énergie est aussi minimisée.

Comptez-vous proposer cet outil industriel en France ? A quelle échéance ?

Oui, bien sûr. Dynamix fait partie des séries, dont nous attendons un intérêt accru de la part d’éventuels partenaires de coopération en France. Un client français s’est montré très intéressé par cette nouvelle machine. Il l’a vue à Magdebourg. Nous verrons bien quelle suite sera donnée à cette affaire. En attendant, le contact se passe bien.

SBM est un grand nom sur le marché européen de la centrale à béton. Nous avons vraiment le souhait de trouver des partenaires français. Franchir un cap est donc indispensable ! Nous avons encore beaucoup de choses à faire dans ce domaine et nous nous réjouissons de toutes les demandes.

Article Paru dans le HS 27 de Béton[s] le Magazine

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