André Doucet, président de l’association Autrefois Le Pellerin, et Brigitte Dousset, adjointe au maire, en charge du patrimoine du village Le Pellerin, près de Nantes, veulent sauver deux péniches en béton armé, échouées sur les bords du canal La Martinière.
![Les deux péniches en béton armé attendent d’être sauvées. [©André Doucet]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2024/12/2-Pencihes-en-beton.jpg)
A l’entrée du canal de la Martinière, à 20 km à l’Ouest de Nantes, se trouvent deux imposantes péniches en béton armé. Probablement signées François Hennebique. Conjointement, l’association Autrefois Le Pellerin et la mairie du Pellerin cherchent des avis d’experts pour connaître le montant de leur restauration.
Doivent-elles être mises au sec ou doivent-elles restées à flot ? Tout le dilemme est là. La fondation du Patrimoine veut lancer une souscription pour les sauver. Encore faut-il connaître le montant de la restauration. Qui pourrait s’en charger ?
Nous faisons donc appel à tous les laboratoires béton, aux entreprises de restauration des bétons et de levage-manutention. Susceptibles de pouvoir les aider.
Patrimoine fluvial
![En 1995, les deux péniches en béton armé étaient encore à flot. [©André Doucet]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2024/12/1-Peniches-en-beton.jpg)
Datant de 1917-1918, ces péniches sont uniques en France. Patrimoines fluviaux, ces péniches, chalands, allèges ou gabarres, en béton armé, sont les vestiges d’une époque où la pénurie de matériaux, comme l’acier, stimule la construction de coques de bateaux en béton. Pour un poids de 170 t, elles mesuraient 41 m de long, 6 m de large et 3 m de haut. Et remontaient les fleuves et les rivières le plus loin possible vers l’intérieur des terres.
« Elles servaient à transporter les matières premières et à ravitailler les villes du pays éloignées des côtes maritimes, à un moment où les réseaux ferré et routier étaient défaillants. Elles ont servi jusque dans les années 1950. Il y en avait une vingtaine en circulation. Il n’en reste plus que deux. Je veux les sauver, au moins une… Je les ai toujours connues, depuis tout gosse. C’est une attraction dans notre région. Les gens se demandent ce que c’est », explique André Doucet, président de l’association Autrefois Le Pellerin.
Et de poursuivre : « Leur stationnement le long de la berge n’est plus assuré en bonne condition. Elles se sont petit à petit échouées en de mauvaises postures et sont probablement vouées à se rompre tôt ou tard du fait du porte à faux. Il est sans doute encore temps d’entreprendre les actions qui pourraient les sauver ».
Appel aux laboratoires béton, aux entreprises de TP et de levage-manutention
L’association Autrefois Le Pellerin ayant un rôle dans la protection du patrimoine local et la mairie du Pellerin ont lancé une opération visant à monter un programme de sauvegarde d’au moins une de ces péniches. Soit en la laissant dans le canal, en l’échouant dans de bonnes conditions sur un lit de roches posées au fond en un semblant de flottaison. Laissée à sa place initiale, le long de la route, les visiteurs pourraient y accéder par une passerelle pour la visiter.
Soit en la plaçant à terre, entre la route et le Petit Canal qui se trouve être un terrain communal. Calée sur un socle de béton ou directement posée à terre. Entourée de passerelles et balustrades, elle serait accessible à la curiosité de tous. Cette solution la mettrait définitivement hors de danger, en étant isolée des aléas dus aux éventuelles variation d’hauteur d’eau du canal et de son envasement. « Nous pensons aux entreprises de travaux publics et de levage-manutention qui pourraient être intéressées, ne serait-ce que pour le côté spectaculaire et rare de l’opération », conclut André Doucet.
Vous l’aurez compris, cher réseau, nous avons besoin de vous. Vous pouvez contacter Brigitte Dousset par mail à brigitte.dousset@ville-lepellerin.fr
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