Maison-bulles. Architecture organiques des années 1960 et 1970

Rédaction
03/12/2015
Modifié le 15/11/2018 à 17:01

Dans les années 1960 et 1970, certains architectes expérimentent des formes organiques qu’ils estiment plus proches de la sensibilité humaine. Un rejet du Mouvement moderne et du Style international. Pas vraiment une contre-culture, juste un élan d’émancipation plastique et de libération des formes, prôné, en France, par différents architectes (Pascal Häusermann, Claude Costy, Jean-Louis Chanéac, […]

1-Médiathèque BLM62-Maisons bullesDans les années 1960 et 1970, certains architectes expérimentent des formes organiques qu’ils estiment plus proches de la sensibilité humaine. Un rejet du Mouvement moderne et du Style international. Pas vraiment une contre-culture, juste un élan d’émancipation plastique et de libération des formes, prôné, en France, par différents architectes (Pascal Häusermann, Claude Costy, Jean-Louis Chanéac, Jacques Couëlle…). Ceux-ci composent ainsi des univers, oscillant entre représentation primitive et projection futuriste. Et apparaissent les structures de bulles, dont c’est le premier inventaire avec l’ouvrage “Maison-bulles. Architecture organiques des années 1960 et 1970”. Coquilles protectrices, elles sont à la fois économiques, esthétiques et pratiques. Et s’accordent aux gestes quotidiens. Tout en béton (parfois en plastique), les bulles s’entremêlent, s’interpénètrent et se consolident entre elles. Il suffit d’une épaisseur réduite de matériau. Le voile de béton sans grillage, appliqué à la main ou en projection, est un procédé accessible au particulier dans une démarche d’auto-construction. Les bulles vont se répandre pendant une quinzaine d’années et il reste pour les plus nostalgiques, celles des Barbapapa et quelques autres, moins virtuelles, éparpillées ça et là.

Editeur : Editions du patrimoine, Centre des monuments nationaux

Auteur : Raphaëlle Saint-Pierre

Prix : 25 € TTC

Disponible sur le site de l’éditeur