Le liège : Un isolant aux nombreuses qualités

Rédaction
13/07/2021
Modifié le 13/07/2021 à 15:07

Le liège est utilisé depuis les temps anciens pour ses qualités thermiques, acoustiques et mécaniques. Anatomie d’un isolant vraiment naturel, qui reste pourtant relativement peu prescrit.

Le liège est utilisé depuis les temps anciens pour ses qualités thermiques, acoustiques et mécaniques. [©DR]
Le liège est utilisé depuis les temps anciens pour ses qualités thermiques, acoustiques et mécaniques. [©DR]

Le liège possède des atouts décoratifs, mais c’est aussi un isolant thermo-acoustique qui réunit un nombre impressionnant de qualités. Il est entièrement renouvelable et sa transformation nécessite relativement peu d’énergie. Sa stabilité dimensionnelle, sa résistance à la compression et sa durabilité sont très élevées. Le liège est également antistatique, ininflammable, imputrescible, insensible à l’attaque des rongeurs, et plutôt aisé à mettre en œuvre.

Il n’a qu’une vraie limite, et de taille, son coût, supérieur à celui des isolants les plus classiques. Ce qui explique une diffusion plutôt restreinte, du moins en tant qu’isolant. Son coefficient de conductivité thermique λ est compris entre 0,035 et 0,045 W/m.K pour les panneaux. Et entre 0,043 et 0,055 W/m.K pour les conditionnements en vrac.

Fabrication spécifique

En Europe, les principaux producteurs de liège sont au Portugal, en Italie, en Espagne, et dans une moindre mesure en France. En fonction de l’utilisation finale, le liège subit des traitements différents pour être transformé en aggloméré de liège composé ou en aggloméré de liège expansé.

L’aggloméré de liège composé est destiné à la fabrication des revêtements de sol et muraux, les sous-couches acoustiques, les joints de dilatation… La matière première, sous forme de granulés, est transformée en aggloméré de liège par agglutination des granulés entre eux. Et ce, selon un process plus ou moins automatisé, et adapté à la masse volumique à obtenir : Température, granulométrie, agent d’agglutination formé de résines synthétiques ou végétales…  

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La masse volumique des produits obtenus varie de 200 kg/m3 pour les produits décoratifs, à 450 kg/m3 pour les revêtements de sol, et jusqu’à 600 kg/m3 pour les  joints de dilatation. Le mélange est ensuite déposé dans des moules carrés ou rectangulaires, puis pressé et étuvé. Le bloc obtenu est ensuite apte à être découpé en feuilles, carrés, rectangles… Seule exception : les produits conditionnés en rouleaux. Ils sont traités dans des moules cylindriques, les rouleaux étant ensuite obtenus par laminage continu du bloc cylindrique.

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