Lafarge s’offre Kercim

Rédaction
28/08/2014
Modifié le 15/11/2018 à 16:54

Durant cet été, Lafarge a racheté le site industriel Ciments Kercim de Montoir-de-Bretagne (44). Une installation de production de ciments à partir de clinker d’importation imaginée et mise sur pied par Jean-Marc Domange, décédé en octobre dernier.

Lafarge-KercimDurant cet été, Lafarge a racheté le site industriel Ciments Kercim de Montoir-de-Bretagne (44). Une installation de production de ciments à partir de clinker d’importation imaginée et mise sur pied par Jean-Marc Domange, décédé en octobre 2013. Pour Lafarge, cette acquisition constitue une formidable opportunité de mieux utiliser ses ressources nationales en clinker, rentabilisant d’autant plus ses cimenteries déjà en place. Tels l’unité de Saint-Vigor, à côté du Havre, celle de Saint-Pierre-la-Cour, en Mayenne, ou encore le site de La Couronne, situé en périphérie d’Angoulême. Surtout, Lafarge récupère un outil industriel au top et flambant neuf – puisque mis en service début 2013 pour un investissement de 50 M€ – d’une capacité de production de 600 000 t/an de ciments. Mais l’ouverture de l’usine cimentière Kercim sur la façade Atlantique permet aussi d’envisager l’importation de clinker à partir de cimenteries Lafarge plus éloignées, pourquoi pas situées hors de France… A vrai dire, les nouvelles sources d’approvisionnement vont principalement dépendre des propriétés physico-chimiques des clinkers disponibles dans le groupe, Ciments Kercim – dont la marque et les produits seront maintenus – voulant continuer à proposer les mêmes ciments que jusqu’à présent, avec les mêmes caractéristiques et la même qualité. Pour l’heure, l’offre se compose d’un CEM I 52,5 N CE PM CP2 NF (vrac), d’un CEM II/A-LL 42,5 N CE PM CP2 NF (vrac) et d’un CEM II/A-LL 32,5 R CE CP2 NF (vrac et sacs). L’usine de Montoir-de-Bretagne n’avait pas prévu la production de ciments CEM III, car il n’y a pas de demande dans sa zone de chalandise. En fait, c’est le second site, dont la construction a démarré sur la zone portuaire du Havre, qui devait assurer, entre autres, cette production. Site qui n’a pas fait partie de la transaction opérée par Lafarge cet été.