Label RSE “Maturité” attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban

Muriel Carbonnet
30/06/2022

A Saint-Colomban, la démarche RSE de la sablière Lafarge a été récompensée par le label “Maturité” de l’Unicem. Un signe fort de son engagement en faveur de l’environnement et du territoire.

Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). [©Lafarge]
Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). [©Lafarge]

Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). Reconnaissant ainsi son rôle d’acteur local engagé, appliquant les meilleures pratiques en matière d’exploitation, mais aussi de réaménagement. Ce dernier est mené de façon coordonnée avec les phases d’extraction. Et permet de recréer une variété d’habitats ayant un impact positif sur la biodiversité du site. Comme le démontre la présence du faucon crécerelle nichant dorénavant dans la sablière. Pour 2023, Lafarge vise le plus haut niveau : le label RSE “Exemplarité”.

Un réaménagement, source de biodiversité

Depuis l’origine, la gestion de la carrière s’inscrit dans une démarche de développement durable. Et fait l’objet d’une concertation continue avec toutes les parties prenantes locales. Le comité est composé de représentants de riverains, d’associations, d’élus de la commune et des communes limitrophes. Ainsi que d’autres instances locales. Ces comités sont l’occasion de faire des visites de la sablière. Ceci, afin d’échanger sur l’avancement de l’exploitation et du réaménagement coordonné. Et de présenter les résultats des suivis environnementaux.

Eco-pâturage : Une méthode alternative

C’est la 5e année consécutive que la sablière héberge des ovins et des caprins, pour assurer l’entretien du site en lieu et place d’une fauche mécanique. Les dizaines de moutons et de chèvres accueillies sont complémentaires, venant à bout des ronciers, chardons et autres espèces invasives… Issue de la concertation avec les parties prenantes, la remise en état du site, repose sur trois types d’aménagement qui prennent peu à peu corps au fil des années :

  • la création de deux plans d’eau (2,5 ha et14 ha) ;
  • un retour à l’usage agricole des terrains (18 ha) par comblement d’anciennes fosses d’extraction ;
  • la création de terrains bocagers, avec un réseau de mares favorables au développement de la biodiversité. Dès à présent, les plans d’eau réaménagés sont favorables à l’hivernage de certains oiseaux aquatiques, tels la mouette rieuse et le goéland brun, ainsi qu’à des amphibiens.