Haute-Garonne : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France

Yann Butillon
07/07/2021
Modifié le 21/09/2021 à 15:16

D'une longueur de 3 km, le trajet du téléphérique urbain Sud de Toulouse reliera plusieurs stations. Cemex a fourni les différents bétons mis en œuvre.

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine

A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex]
A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex]

D’ici fin 2021, le téléphérique urbain Sud de Toulouse Téléo reliera les stations Oncopole – Lise Enjalbert, à Université Paul Sabatier, en passant par Hôpital Rangueil – Louis Lareng. D’une longueur de 3 km, le parcours est une première en France en milieu urbain. Pas moins de 8 000 voyageurs quotidien sont attendus sur cette ligne aérienne, avec une fréquence de 1 mn 30 en heure de pointe. En amont du chantier, Cemex avait prescrit des bétons bouchardés de teinte claire, pour l’aménagement des quais des stations. Une solution retenue par l’agence d’architecture Thierry Lanctuit. Depuis septembre 2019, le bétonnier a livré 6 500 m3de bétons de génie civil pour la réalisation de ces trois stations. Et des massifs des cinq pylônes présents tout au long du parcours du téléphérique.

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Ainsi que 350 m3de bétons architectoniques blancs livrés à la station Oncopole – Lise Enjalbert pour les piles et poteaux. Et 200 m3de bétons bouchardés pour la réalisation des quais. Pour fournir en même temps les trois stations, Cemex a mobilisé pas moins de 4 unités de production locales : Larrieu (les deux sites), Montaudran et Escalquens. Les granulats entrant dans la composition des bétons prêts à l’emploi sont aussi des matériaux de proximité, en provenance des carrières de Salles-sur-Garonne et Cintegabelle. De plus, Cemex a géré la majeure partie de l’évacuation des déblais inertes des stations Université Paul Sabatier et Oncopole – Lise Enjalbert, représentant 4 500 t de matériaux de terrassement et de démolition. L’industriel a, en partie, évacué ces matériaux vers sa plate-forme de recyclage de Roques-sur-Garonne.

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine