Fin des coups de pouce CEE : La FFB réagit

Muriel Carbonnet
19/02/2021
Modifié le 19/02/2021 à 09:49

« La fin de coups de pouce des Certificats d’économie d’énergie : c’est un coup dur pour le secteur ! » martèle Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB).

Olivier Salleron est le nouveau président de la FFB. Il prendra ses fonctions le 12 juin prochain. [©FFB]
Olivier Salleron est le nouveau président de la FFB. Il a réagi face à l’annonce des suppressions des coups de pouce des CEE. [©FFB]

Comme beaucoup d’autres organismes, la Fédération française du bâtiment (FFB) voit d’un mauvais œil l’annonce des orientations prises dans les projets de textes. Ceux, fixant le cadre de la 5période des CEE (Certificat d’économie d’énergie), qui s’ouvrira le 1er janvier 2022. En effet, ces derniers prévoient de réduire, de manière drastique, les systèmes de bonifications des CEE. Pourtant essentielles au soutien de l’activité et à la réduction du reste à charge pour les ménages.

Un coup dur pour le secteur

Pire encore, ces projets de textes actent, par anticipation, la disparition dès le 1er juillet 2021 des “coups de pouce” pour les travaux d’isolation. Ou ceux visant la chaudière gaz THPE (très haute performance énergétique) et les émetteurs électriques performants. « C’est un coup dur pour le secteur ! » martèle Olivier Salleron, président de la FFB.

« Cet arrêt brutal et imprévu aura des conséquences délétères pour de nombreux entrepreneurs et artisans du bâtiment. Ces derniers s’étant structurés pour répondre au marché, avec des emplois à la clef. C’est aussi un frein considérable à la popularisation des travaux de rénovation énergétique », peut-on lire dans le communiqué de presse de la FFB.

Appel à la pérennisation des dispositifs

C’est pourquoi, la FFB demande la pérennisation des dispositifs “coup de pouce” actuels. Ceux-ci ayant l’avantage d’être lisibles, tant pour les particuliers que pour les professionnels. « Dans le contexte du Covid, et alors que la rénovation énergétique constitue un enjeu majeur, il est incompréhensible de prévoir des mesures couperet aussi pénalisantes pour les ménages modestes. Mais aussi, l’activité et la massification des projets. Ces décisions introduisent à nouveau de l’instabilité dans les aides à la rénovation énergétique. Il est plus que jamais essentiel de pérenniser sur le long terme les dispositifs qui marchent ! », conclut le président.