Etude CSA Research : L’ITE en filière sèche plébiscitée

Muriel Carbonnet
22/07/2021
Modifié le 22/07/2021 à 11:36

Le SNBVI a mandaté CSA Research, afin de réaliser une étude sur la perception de la filière de l’isolation thermique par l’extérieur en filière sèche (ITE). Ceci, auprès des professionnels du bâtiment.

Etude CSA Research : L’ITE en filière sèche plébiscitée 52 % des répondants souhaitent des solutions utilisant plus de produits biosourcés. [@Fundermax]
52 % des répondants souhaitent des solutions utilisant plus de produits biosourcés. [@Fundermax]

Le Syndicat national des bardages et vêtures isolées (SNBVI) amandaté CSA Research, afin de faire le point sur la perception de la filière en isolation thermique par l’extérieur (ITE). L’étude a été menée, fin 2020, par interview téléphonique auprès de 500 répondants. Dont 253 architectes, 54 maîtres d’ouvrage et 193 chefs d’entreprises du BTP et maîtres d’œuvre. Il en ressort une bonne connaissance des professionnels de la construction de l’ITE en filière sèche (69 %). Ils sont 65 % à l’avoir déjà utilisée. En accordant une note globale de 7,5/10 à ce procédé, les interrogés reconnaissent comme critères majeurs : l’efficacité énergétique (66 %), la qualité esthétique (43 %) et la longévité des matériaux (42 %). 

Plus de produits biosourcés

L’ITE en filière sèche permet, selon les répondants, de limiter efficacement les ponts thermiques. Apportant ainsi un gain énergétique concret. Les professionnels vantent aussi sa facilité de pose, sa souplesse et son optimisation dans la mise en œuvre pour chaque projet immobilier. Mais aussi, la créativité qu’elle génère et ses matériaux d’origine naturelle. Ainsi que son coût global lissé sur des décennies. « La performance énergétique deviendra demain la première des exigences. […] Matériaux biosourcés, circuits courts, impact carbone, durabilité des produits utilisés deviennent ainsi des enjeux majeurs pour un futur proche en vue de créer la meilleure performance énergétique en accord avec l’esthétisme, la facilité d’exploitation et le coût global »,insiste l’étude. 52 % des répondants souhaitent des solutions utilisant plus de produits biosourcés.