Croissance maintenue en 2017 selon la FFB

Rédaction
20/12/2016
Modifié le 03/02/2022 à 16:19

La FFB a profité de la fin d’année pour faire un bilan économique des douze mois écoulés et pour tirer des perspectives sur 2017.

Jacques Chanut, président de la FFB.

La FFB a profité de la fin d’année pour faire un bilan économique des douze mois écoulés et pour tirer des perspectives sur 2017. Au plan national, le secteur du bâtiment a bien connu une reprise en 2016, avec une activité en hausse de 1,9 % en volume. En détail, près de 380 000 logements ont été mis en chantier en 2016, entraînant à une hausse d’activité de 7,4 % en volume. Trois raisons principales l’expliquent : le dynamisme des ventes de logements neufs amorcé dès la fin 2014 et qui s’est poursuivi jusqu’en 2016, dans la promotion immobilière comme dans l’individuel diffus. Le niveau historiquement bas des taux d’intérêt. Et enfin, l’environnement institutionnel propice, caractérisé par des dispositifs (PTZ, “Pinel”). Quant au segment de l’amélioration-entretien, il connaît une nouvelle année atone, avec une hausse limitée de son activité à + 0,5 %.

Et pour 2017 ?

Selon la FFB, la croissance de l’activité bâtiment s’amplifiera en 2017, à + 3,4 % en volume. Alors que le marché de l’amélioration-entretien restera peu dynamique (+ 0,9 %), le marché du neuf accélèrera (+ 7 %). Toutefois, le niveau d’activité ressortira encore inférieur à celui enregistré en 2013 et les disparités resteront importantes au sein des territoires et des métiers. De façon plus détaillée, près de 410 000 logements seront commencés en 2017, permettant un accroissement d’activité de 8,6 % en volume. Après neuf années consécutives de repli, le non résidentiel neuf renouera enfin avec une activité orientée à la hausse (+ 4 %).

En conséquence, le bâtiment créera enfin de l’emploi, quelque 10 000 postes en solde net, dont 6 000 salariés et 4 000 intérimaires. Les années 2016 et 2017 permettront donc au bâtiment d’entrer dans une nouvelle phase haussière du cycle des affaires. Il faudra cependant veiller à ce que l’environnement institutionnel post-élection présidentielle ne modifie pas profondément la donne, faute de quoi le bâtiment connaîtrait la même cassure qu’en 2012.

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