Coup d’accélérateur pour la filière bois

Rédaction
25/10/2017
Modifié le 12/06/2020 à 10:26

Xerfi fait un état des lieux de la filière bois à travers une étude et met ainsi en lumière les évolutions et les enjeux du secteur.

Le marché de la construction bois pourrait augmenter de 20 % et atteindre les 2 Md€ entre 2017 et 2020. [©Futurobois]

Le marché de la construction bois pourrait augmenter de 20 % et atteindre les 2 Md€ entre 2017 et 2020. [©Futurobois]

Xerfi vient de publier l’étude : “Le marché de la construction bois – nouveaux bâtiments, industrialisation des procédés, amélioration de la visibilité : quelles perspectives pour les acteurs à l’horizon 2020 ?”. A travers celle-ci, le bureau d’études met en lumière les évolutions et les enjeux de la filière bois. Pour Xerfi, le secteur est prêt à décoller. Avec un marché de 1,68 Md€ en 2016, ce dernier pourrait augmenter de 20 % et atteindre les 2 Md€ entre 2017 et 2020. Notamment grâce à l’application des dispositions de la RT 2020. Si la filière se constitue une image positive avec des chantiers d’envergure et une amélioration de sa communication, l’étude démontre que « leur outil de production ne permet pas encore de proposer des prix suffisamment compétitifs et que la couverture géographique des acteurs reste, à ce jour, limitée ». De plus, pour Xerfi, « la structuration de la filière et de l’offre apparaissent comme des prérequis indispensables. Elle reste en effet très atomisée entre une multitude de propriétaires privés, qui se partagent les trois quarts des forêts françaises et les quelque 2 000 entreprises, qui réalisent des constructions en bois ». Cependant, le développement de partenariats, des solutions semi-industrialisées pour la construction et l’investissement en recherche et développement mettent le secteur sur la bonne voie.
Selon l’étude, le logement collectif et le non-résidentiel offrent de nouvelles perspectives. « L’automatisation de la production va indéniablement soutenir le recours au bois, par exemple pour réaliser des résidences étudiantes ou des logements sociaux », explique Xerfi. C’est en sortant des créneaux historiques que la filière pourra réellement rentrer dans une croissance durable.