Cem’In’Eu joue la fille de l’eau

Yann Butillon
13/04/2021
Modifié le 21/09/2021 à 14:29

L'approvisionnement par le Rhône c'est maintenant possible. La start-up Cem'In'Eu lance ce projet qui va permettre un transport fluvial des matières premières.

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine

Les barges de clinker permettent de desservir la nouvelle usine de Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence. [©Cem’In’Eu]
Les barges de clinker permettent de desservir la nouvelle usine de Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence. [©Cem’In’Eu]

DROME. Connecté aux réseaux ferré et fluvial, le nouveau site industriel de la start-up cimentière Cem’In’Eu de Portes-lès-Valence (26) lance l’approvisionnement par le Rhône. La première barge de clinker en provenance de Sète (34) a accosté, le 8 février dernier, au port fluvial de commerce de la Drôme, à Valence. A l’heure actuelle en phase de démarrage industriel, le nouveau site baptisé Rhône Ciments est la 2e usine française de Cem’In’Eu (après celle d’Aliénor Ciments, à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne). Rhône Ciments sera approvisionnée en matières premières à la fois par voie ferrée et par le Rhône en provenance du port de Sète.

A terme, l’usine recevra environ 4 000 t de clinker par semaine par ces deux moyens de transport. Le transport fluvial est affrété par l’entreprise sétoise Cem’In’Log et opéré par Agora Fluvial (groupe Sogestran). Placée au cœur des territoires, Rhône Ciments est idéalement située pour desservir les marchés d’Auvergne – Rhône-Alpes Sud,  et de Provence – Alpes – Côte d’Azur et d’Occitanie.

« Si nous avons sélectionné le site de Portes-lès-Valence pour implanter Rhône Ciments, c’est pour sa connexion aux réseaux fluvial et ferré, déclare Magali Laurenço, directrice de Rhône Ciments. Un atout unique pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’impact carbone. La collaboration avec la Compagnie nationale du Rhône et la Chambre de commerce et de l’industrie de la Drôme nous permet aujourd’hui d’accueillir la première barge de clinker dans de bonnes conditions. Et d’envisager de manière sereine notre développement, dans le respect de l’environnement. »

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine