Boulogne-Billancourt : Huit niveaux isolés en béton de chanvre, une première en Europe

Rédaction
14/04/2020
Modifié le 08/06/2021 à 14:11

Boulogne-Billancourt abrite désormais le bâtiment le plus haut d'Europe, isolé en béton de chanvre. Alors que les règles professionnelles demandent de s’en tenir à 3 niveaux, cet édifice en compte 8. Un chiffre qui se décompose ici en 3+3+2…

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 88.

Côté rue, la façade allie un revêtement en briques sur les 2 premiers niveaux, puis un enduit à la chaux claire et plus sombre sur les derniers niveaux. [©North by Northwest Architectes]
Côté rue, la façade allie un revêtement en briques sur les 2 premiers niveaux, puis un enduit à la chaux claire et plus sombre sur les derniers niveaux. [©North by Northwest Architectes]

A Boulogne-Billancourt (92), la parcelle où s’élève désormais un immeuble de logements sociaux de 8 étages était jusque-là occupée par une maison de 2 niveaux. Entourée de 2 édifices de 8 et 10 étages, elle créait un effet de “dent creuse”. Le maître d’ouvrage l’Immobilière 3F voulait démolir l’existant. Ceci, afin d’accroître cette parcelle de 245 m2 située en site urbain dense. L’emprise constructible était encore plus réduite, conformément au plan local d’urbanisme. Qui limite celle du bâti à 50 % de la surface de la parcelle, soit 122 m2

Pour intégrer le nouveau bâtiment dans l’environnement existant, les architectes de l’agence North by Northwest (NXNW) ont fait le choix d’un socle en brique pleine sur 2 niveaux. « Cela assure la continuité visuelle avec les héberges1 et affirme sa solidité et son lien avec le sol », estime Christine Désert, architecte à NXNW. Sur le corps du bâtiment, la façade est couverte d’un enduit à la chaux de couleur claire.

Outre l’étroitesse de la parcelle, le projet présentait d’autres difficultés. En effet, l’Immobilière 3F, maître d’ouvrage de l’opération, souhaitait obtenir une certification NF Habitat HQE niveau RT 2012 – 20 %. Et intégrer les énergies renouvelables à concurrence de 25 %. Puis, réduire les postes de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS) pour diminuer le risque de précarité énergétique. Enfin, assurer une pérennité de l’ouvrage et un coût de construction raisonnable.

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