Bam de Borny : Le calme après la tempête

Rédaction
29/04/2013
Modifié le 08/07/2020 à 09:30

A Metz, les travaux de la future salle culturelle de Borny (la Bam, Boîte à musiques), qui devait ouvrir en automne prochain, ont repris lundi dernier après trois semaines d’arrêt.

Bam de BornyA Metz, les travaux de la future salle culturelle de Borny (la Bam, Boîte à musiques), qui devait ouvrir en automne prochain, ont repris lundi dernier après trois semaines d’arrêt. Les étincelles entre le constructeur Soludec et le maître d’œuvre du projet, l’architecte Rudy Ricciotti, révélées par “Le Républicain Lorrain” du 20 avril dernier, semblent figées.

Tout avait si bien commencé, à la municipalité messine. Mais aujourd’hui, un conflit financier vient entacher le projet-phare de la Bam de Borny. A l’origine des dissensions, des dépassements et des procédures de paiement d’une valeur de 300 000 € des travaux supérieurs au budget fixé par le constructeur – chargé de 6,3 M€ sur l’enveloppe finale de 11,8 M€. Qui ont irrités non seulement Rudy Ricciotti, mais aussi la mairie. Soludec explique, entre autres, cette augmentation par des contraintes architecturales de l’ouvrage et le coût supérieur de l’acier sur le marché.

Pour le président de la FGOC (Fédération du gros-œuvre et de la charpente du Bas-Rhin), René Hemmerle : « Voici un très bon exemple de ce que risquent nos élus à confier un marché public à des sociétés luxembourgeoises. Au Luxembourg, les marchés publics sont traités au bordereau, et non au forfait. La définition d’un marché forfaitaire est de ce fait “étrangère auxdites entreprises” ».

Après une cessation de chantier de trois semaines, le constructeur aurait repris le chemin de Borny, lundi 22 avril dernier. Après une mise en demeure par la mairie de Metz. Vendredi 26 avril s’est tenue une réunion de coordination de chantier entre les protagonistes. « Tout est rentré dans l’ordre. Nous avons pris rendez-vous le 12 juillet prochain avec Soludec pour la traditionnelle cérémonie du bouquet, lorsque le gros œuvre sera terminé », explique l’architecte de l’opération Marc Boyer.