La rénovation rentre désormais dans le champ du Label bas carbone

Rédaction
13/09/2021
Modifié le 29/11/2021 à 18:00

Le ministère de la Transition écologique étend le domaine d’action du label Bas Carbone au bâtiment et plus particulièrement à la rénovation énergétique.

Le gouvernement lance un nouveau crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des TPE et PME - Il étend aussi le label Bas Carbone à la rénovation. [©Toit photo créé par welcomia - fr.freepik.com]
Le gouvernement étend le label Bas Carbone à la rénovation énergétique. [©Toit photo créé par welcomia – fr.freepik.com]

Le label Bas Carbone s’intéresse désormais au bâtiment. Et plus particulièrement à la rénovation énergétique. A la base, la certification, créée en 2018 par le ministère de la Transition écologique, était dédiée à l’agriculture et à la forêt. Elle permet de certifier et d’accompagner des actions locales en phase avec la stratégie bas carbone de la France à des porteurs de projets locaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de non seulement labelliser leurs solutions, mais surtout, de quantifier les émissions et de les valoriser financièrement. Le label Bas Carbone mettant ainsi en valeur les projets auprès de financeurs.

Des opérations de rénovation énergétique au minimum BBC

Afin de guider les porteurs de projets de la rénovation énergétique, le CSTB a défini un champ d’action et une méthodologie détaillés disponibles en ligne. Ainsi, le label s’adresse aux « opérations de rénovation énergétique qui atteignent au moins le niveau BBC rénovation. Elles devront faire appel à des matériaux ou des produits issus du réemploi, à des matériaux ou des produits contribuant à la performance énergétique des bâtiments et à d’autres produits ».

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Le CSTB explique que la méthode s’applique aussi « aux opérations de rénovation faisant appel à des matériaux ou des produits issus du réemploi (avec ou sans changement d’usage) ». Pour rentrer dans le giron du label, la durée maximale de validité des projets est de cinq ans. « C’est-à-dire que les réductions d’émissions peuvent être quantifiées et valorisées financièrement dans une période de 5 ans à partir de la labellisation des travaux de rénovation. » Retrouvez tous les détails de la méthodologie par -> ICI.