
Préventica Paris 2021
Salon de l’information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail
Salon de l’information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail
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Rappelez-vous, c’était il y a plus d’un an maintenant… Installé sur un strapontin, dans un fauteuil plus confortable ou debout dans la fosse, vous acclamiez votre groupe de musique, chanteuse ou chanteur préféré. La salle de concert vibrait au son des voix, des instruments et aux liesses du public. Quand la musique est bonne, on ne fait même plus attention au reste. Et pourtant, si tout le monde peut apprécier le concert de la même manière, qu’on soit au fond de la salle, sur les ailes latérales ou tout devant, cela n’est pas dû au hasard. Le travail acoustique de ce genre d’équipement est primordial. Mais pas que… La problématique est importante pour toutes les typologies de bâtiments. L’isolation thermique est largement mise en avant depuis plusieurs années. En ce moment, le Plan de Relance et la communication du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments, ainsi que les arbitrages autour de la RE 2020 jouent le rôle de projecteur.
La réduction de l’empreinte carbone du bâtiment semble désormais le grand enjeu pour la profession. La thermique a su prendre toute sa place dans le débat, mais qu’en est-il de l’isolation acoustique ? « Si les deux ne sont pas à opposer », comme l’explique Jean-Paul Van Cuyck, président du Cinov Giac, elle ne semble pas toujours être perçue de la même manière. Pourtant, les deux disciplines partagent de grandes similarités. Toutes les deux sont indispensables pour un habitat sain. Vivre dans un logement où l’on entend la moindre conversation et les moindres faits et gestes de nos voisins est impensable. Surtout depuis le début de la pandémie et la large démocratisation du télétravail.
L’isolation thermique et celle acoustique partagent aussi des matériaux similaires à l’image des laines minérales et autres solutions en fibres de bois… Dans le cadre d’une rénovation énergétique, certains matériaux mis en œuvre peuvent aussi assurer l’isolation acoustique. Cependant, s’ils ont la capacité d’isoler des bruits extérieurs, ils peuvent mettre en exergue ceux du logement. A l’image des bruits d’équipements ou justement des sons entre les parois.
Modeler l’acoustique d’un bâtiment, que ce soit une maison individuelle, une école ou encore une salle de concert de musique amplifiée demande un vrai savoir-faire. Les ingénieurs acousticiens en sont les chefs d’orchestre. Quels matériaux ? Quels emplacements ? Quelles performances ? Ce sont eux qui établissent les calculs et recommandations nécessaires lors de la conception, mais aussi, pendant et après les travaux. De plus, les ingénieurs acousticiens répondent aux règles et normes dans ce domaine.
Dans des villes de plus en plus denses, où les activités et les mobilités se mêlent, la question de l’acoustique doit être posée. D’autant plus qu’en France, le coût social du bruit s’élèverait à 57,2 Md€/an, d’après une étude de l’Ademe, du Centre national du bruit (CNB) et le cabinet d’audit E & Y. Un chiffre qui devrait être revu à la hausse …
Sivagami Casimir Journaliste
Le choix du bois dans le cadre d’une surélévation présente de nombreux avantages. Comment réaliser une surélévation réussie et comme traite-t-on l’isolation ?
Dans le projet de loi “Climat et Résilience”, le gouvernement entend diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols. Et ce, sur les deux prochaines années par rapport à la décennie précédente. Il prévoit aussi la requalification des friches existantes et des bâtiments, avant de passer à l’étape de la démolition. L’idée avec ce type de mesures est de réduire l’étalement urbain et de préserver les espaces naturels. Si ces actions sont nécessaires dans la lutte contre le réchauffement climatique, la question de l’habitat, des espaces de travail ou même de transport en commun est tout autant essentielle.
C’est un fait, la population mondiale augmente tous les ans. Ainsi, nous sommes passés de 5,3 Md d’habitants en 1990 à presque 8 Md en 2020. Comment loger et faire cohabiter toutes ces personnes dans des conditions décentes ? La rénovation énergétique des bâtiments vise justement à rendre le parc français plus résilient et plus économique.
La future réglementation environnementale 2020 tend aussi vers cette quête de performances. Les deux sont liées pour accompagner la transition écologique et les évolutions sociétales.
Dans ce dossier, nous nous intéressons à la surélévation. Construire de façon verticale plutôt qu’horizontale, ne serait-ce pas là une des solutions contre l’artificialisation des sols et une réponse à la problématique du logement en zone dense ? Simple dans l’idée, la discipline demande un réel savoir-faire. Que ce soit en amont, avec une phase “réglementaire” qui dépend de la loi et des Plans locaux d’urbanisme (Plu). De plus, elle s’accompagne d’une phase de calculs, afin de modéliser la solution constructive la plus adaptée. Le bâtiment peut-il supporter de nouvelles charges ? Faut-il renforcer sa structure ? Toutes ces questions sont capitales. Par ailleurs, la cohérence architecturale a son importance. Une exigence de taille dans certains Plu. Ici, nous avons choisi de mettre en lumière la construction bois.
Sivagami Casimir Journaliste
Ces dernières années, l’innovation touchant le béton a surtout été technique. Ainsi, entre Bap, BHP, Bis ou Bfup, le matériau est devenu pluriel. A présent, c’est le vocable “bas carbone” qui supervise ses évolutions à venir.
En revanche, côté services, les choses sont longtemps restées figées. Pour accéder au produit, chacun continue de téléphoner, d’envoyer une télécopie, parfois un mail.
Puis, commence l’attente de la toupie. Mais où est-elle ? Elle est partie... Il y a longtemps ? ... Il doit y avoir des embouteillages ! Et qu’en est-il de celui – particulier, artisan ou entrepreneur spécialisé – qui n’a besoin que de quelques dizaines de litres, à récupérer sous centrale ? Pas vraiment prévu dans l’organisation, car complexe à gérer.
Pour répondre à la première attente, les industriels du BPE ont commencé à intégrer les innovations qu’offrent les nouvelles technologies. S’il est possible de commander un hamburger ou un jeans avec son smartphone, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir le faire pour son béton. Puis, de suivre la progression de la toupie via une application dédiée.
Pour ce qui est des petits volumes, l’idée a aussi fait son chemin. On commence à parler “distribution automatique du béton”. Des mini-centrales autonomes font peu à peu leur apparition dans le paysage. Une borne permet de sélectionner la formule et le volume avant de payer par carte bancaire. Ne reste plus qu’à réceptionner son matériau dans une remorque et le tour est joué.
Les nouveaux usages et services autour des bétons se développent. Ils sont à découvrir dès la page 22 du présent numéro. Alors bonne lecture.
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication