Spit Paslode propose Tapcon, une nouvelle gamme de vis à béton pour charges moyennes et lourdes : garde-corps, équerres de menuiserie, suspentes de plafond…
Spit Paslode : Tapcon, une nouvelle gamme de vis à béton
Du côté des magazines

Bâti & Isolation numérique N°14

Bâti & Isolation numérique N°13
Si vous visitez la Cité médiévale de Provins, vous serez marqué par l’ambiance très particulière qui y règne. Détentrice d’un bout de l’histoire des XIe, XIIe et XIIIe siècles, la ville est un parfait témoin, en termes de patrimoine culturel et architectural. Cette parenthèse historique permet à chacun de se rappeler qu’à une époque, les chevaux remplaçaient les voitures. Qu’avant les plates-formes de streaming de musique, des ménestrels et autres troubadours égayaient (ou non) les oreilles des habitants. Et que “drapier” était un métier et non un champagne… A Provins, l’immersion dans le passé se fait aussi grâce aux 58 Monuments historiques classés ou inscrits. Les différents bâtiments se divisent en plusieurs catégories : l’usage civil, militaire et religieux. Ainsi, d’impressionnants remparts fortifiés serpentent dans la ville.
Le sommet de la tour César, donjon symbolisant la puissance des comtes champenois, offre une vue panoramique sur toute la ville. Et l’église et le prieuré de Saint-Ayoul épousent différents styles au grès de sa construction. La bulle historique n’aurait jamais pu perdurer si un travail de réhabilitation et de rénovation n’avait pas eu lieu. Ces édifices auraient très bien pu être détruits au profit de constructions neuves répondant aux enjeux sociétaux modernes. Mais le nouveau Monde doit-il toujours prévaloir sur l’ancien ?
Lorsqu’une réalisation d’un autre temps est effacée du paysage, c’est aussi les savoir-faire et les matériaux locaux qui s’en vont avec. En France, les bâtiments anciens (d’avant 1948) représentent un tiers du parc immobilier. Et leur pérennité pose de nombreuses questions. Déjà, comment accorder une politique de neutralité carbone d’ici 2050 et la préservation du patrimoine ? En effet, la rénovation énergétique, au cœur des débats actuels et des leviers vers la lutte contre le réchauffement climatique, est un enjeu de taille.
Sivagami Casimir Journaliste
![Couverture de Beton[s] le Magezine n° 91](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2020/11/Couv-BLM91.gif)
Béton[s] le Magazine n°91
Impressions multiples
C’est étrange, ce sentiment, cette impression que les choses ne sont pas comme elles devraient être. La distanciation sociale devient la norme, le télé-travail, privilégié. Chacun de nous se trouve dans une situation de flottement...
Une autre impression est celle qu’a eue le peintre Claude Monet, le matin du 13 novembre 1872. “L’Impression, soleil levant” dans le ciel havrais. Sensation qu’il a retranscrite dans le tableau qui a donné son nom au mouvement impressionniste...
Au milieu du XVe siècle, Johannes Gutenberg a travaillé, lui aussi, sur l’impression, physique cette fois-ci. L’idée était d’assurer la reproduction rapide et multiple des textes, et l’abaissement des prix du livre. Pour certains, cette invention, que son auteur a léguée à l’humanité, marque la véritable fin du Moyen-Age. Bien plus que la découverte de l’Amérique par Christophe Collomb...
Johannes Gutenberg s’est-il imaginé, une seule seconde, que son invention allait servir, 550 ans plus tard, à créer en volume des objets en béton ? Car c’est bien là le but de l’impression, quand elle se pare du suffixe 3D. Les nouveaux impressionnistes arrivent donc sur le marché de la construction. Et ce numéro de Béton[s] le Magazine - imprimé et consultable en ligne - les place dans la lumière (Lire p. 24 et suivantes). Histoire de découvrir si l’impression suscitée par les avancées technologiques est positive...
Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication