Groupe JPS Granulats : Le bas carbone comme leitmotiv

Frédéric Gluzicki
13/04/2021
Modifié le 15/04/2021 à 09:15

A travers Ciments 2170, le groupe JPS Granulats assure la production par mélange de ciments bas carbone. De quoi pouvoir proposer des bétons à empreinte CO2 réduits, via la nouvelle entité Béton Stocker.

Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine

Olivier Stocker, président du groupe JPS Granulats : « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau, ni les granulats ».  [©ACPresse]
Olivier Stocker, président du groupe JPS Granulats : « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau, ni les granulats ». [©ACPresse]

Président du groupe JPS Granulats, Olivier Stocker est quelqu’un qui aime faire bouger les lignes. Déjà en 2017, il a fait modifier le référentiel de certification NF Liants hydrauliques1(NF 002). Ceci, pour le mettre en phase avec les Modalités d’application du marquage CE Ciments (CE 002). Une initiative qui a ouvert la porte à la fabrication de ciments en usines de mélange en France. 

Par voie de conséquence, Ciments 2170, filiale de JPS Granulats, a pu lancer une production de CEM II/B-LL 42,5 N CE NF et 32,5 R CE NF. Le premier intègre 25 % de fillers calcaire micronisés Adca, fabriqués par JPS Granulats, et 75 % de clinker, fourni par Vicat. Quant au 32,5 R, le taux de substitution grimpe à 30 %. « Notre objectif pour 2022 est de passer 100 % de notre production en CEM II/B-LL 32,5 R », explique Olivier Stocker. Et de poursuivre : « Dans le cadre de notre R&D, nous avons même formulé un ciment avec 40 % de fillers calcaire et réalisé des bétons affichant tous les critères de durabilité et de résistance qu’on doit attendre d’eux »

L’étape suivante dans le développement de l’offre ciments s’appelle CEM II/C 42,5 et CEM VI. Des solutions bas carbone, toujours réalisées par mélange, mais ternaires. Outre le clinker et le filler micronisé, ils intègrent du laitier. Toutefois, pas de haut fourneau. « En local, nous avons identifié un industriel intervenant dans le recyclage de l’acier,reprend Olivier Stocker. Ce dernier est en mesure de nous fournir un laitier dit de recyclage, apte à la production de ciment». Mais là se pose une nouvelle fois un problème de normalisation, qui n’a pas prévu la possibilité d’utiliser du laitier de recyclage. Il faudra donc faire bouger les lignes, puisque la ressource est là…

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