Grâce au financement du gouvernement français, Eqiom lance la première phase du projet de réduction des émissions de CO2 de sa cimenterie de Lumbres.
Grâce au financement du gouvernement français (40 M€), Eqiom lance la première phase du projet de réduction des émissions de CO2 de sa cimenterie de Lumbres (62). Ce programme permettra de réduire les émissions de CO2. Et de supprimer l’utilisation de combustibles fossiles de la cimenterie. Ce projet a été financé par le gouvernement dans le cadre du plan de Relance opéré par l’Ademe.
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Ainsi, l’industriel va construire une nouvelle ligne de production de clinker. Qui augmentera de manière significative l’efficacité thermique. Et accélérera la substitution des combustibles fossiles par des combustibles alternatifs (déchets, combustibles issus de la biomasse, biogaz). Ce qui permettra ainsi à Eqiom d’atteindre son objectif de 80 % de substitution, dès 2027. Et à l’avenir, de potentiellement capturer le carbone. A partir de 2026, cette nouvelle ligne soutiendra davantage la décarbonation de l’industrie de la construction. En fournissant de nouveaux ciments à faible teneur en carbone.
Qu’est-ce que le projet K6 ?
« Grâce au soutien du gouvernement français, Eqiom se rapproche un peu plus de son ambition de décarboner sa production. Le projet K6 à Lumbres démontre notre engagement à relever les défis du changement climatique et notre contribution au développement d’un environnement bâti plus durable et plus résilient. Il contribuera aussi à l’économie locale et aidera à démontrer le leadership de la France en matière d’innovation industrielle et de réduction des émissions », a déclaré Roberto Huet, président d’Eqiom.
Rappelons que le projet K6 vise à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation de la cimenterie Eqiom de Lumbres, “nouvelle version”. Ceci, grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes. Il doit voir la mise en place d’un four à oxy-combustion, le premier de son genre. En grande partie alimenté par des combustibles alternatifs.
Une fois purifié et liquéfié, le CO2 capté à la cimenterie de Lumbres pourrait être transporté par bateau vers des sites de stockage permanent actuellement en cours de développement en mer du Nord. Ou serait utilisé dans des matériaux de construction.
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