COP 2020-2030 : Une feuille de route à 4 ans pour le Cérib

Muriel Carbonnet
20/02/2020
Modifié le 23/04/2021 à 12:34

Le Contrat d’objectifs et de performance (COP) pour la période 2020-2030 a été signé entre l’Etat, la Fédération de l’industrie du béton et le Cérib. Ceci, « pour accompagner l’industrie du béton vers le futur et accélérer les grandes transitions du secteur de la construction ».

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, lors de la signature du Contrat d’objectifs et de performance (COP) pour la période 2020-2030. [©A.Salesse]
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, lors de la signature du Contrat d’objectifs et de performance (COP) pour la période 2020-2030. [©A.Salesse]

Le 18 février dernier, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, a signé le Contrat d’objectifs et de performance (COP) pour la période 2020-2030. Un partenariat entre l’Etat, la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et le Cérib. Ces dernières organisations étaient représentées par Bertrand Bedel, président de la Fib. Mais aussi, Philippe Gruat, président du Cérib, et Gilles Bernardeau, directeur général du Cérib

Une feuille de route à quatre ans

En effet, le COP 2020-2030 répond aux conclusions de la Mission Cattelot-Grandjean-Tolo et aux engagements exprimés par France Industrie. Dont la Fib est signataire. Ainsi qu’aux enjeux des politiques publiques pour la reconquête industrielle en France. Cinq valeurs ressortent : coopération, expertise, respect, innovation et bien-être au travail, qui animent le Cérib. Le tout complété par une politique RSE active. Ces valeurs « sont aussi un gage de pérennité et de développement pour le Centre, pour les PME et l’ensemble de l’industrie des produits en béton ». Ce Contrat donne ainsi au Cérib une feuille de route à quatre ans, vis-à-vis des bénéficiaires de ses services, de ses partenaires et de ses collaborateurs.

La Mission “Organisation, missions et financements des Centres techniques industriels (CTI) et des Comités Développement économique (CPDE)”, diligentée par le Premier ministre, a remis son rapport le 25 juin 2019. Dans lequel il confirmait que« les CTI/CPDE jouent un rôle important de mutualisation et de péréquation au profit des PME industrielles». Et que « les CTI/CPDE remplissent des missions collectives utiles dans leur principe et qui ne sont pas prises en charge par ailleurs ». Le rapport a également conclu à la pertinence du modèle de financement par taxe affectée. Et proposé « en lieu et place du plafonnement, la définition dans les contrats d’objectifs et de performance d’une trajectoire des ressources de taxes affectées et d’une programmation correspondante des actions collectives».

Les six grands enjeux du Cérib

En accord avec la stratégie “Perspectiv’2025” portée par les politiques industrielles de la filière, le Cérib a retenu six grands enjeux.
• Accroître l’impact des actions sur le tissu industriel. Ceci, auprès des PME/TPE par l’accompagnement du plus grand nombre au sein de l’industrie du béton. 
• Accompagner les PME/TPE vers l’industrie du futur. Et ce, grâce au déploiement de la construction numérique et du BIM. Et aux outils innovants de maîtrise de la production.
• Répondre à l’intérêt des parties prenantes pour la transition écologique et énergétique. 
• Assurer la croissance pour la pérennité d’un service collectif par le développement des activités “ingénierie du feu et de la sécurité incendie”. Ainsi que celles “matériaux et durabilité ”.
• Accélérer la transition vers l’économie circulaire dans la construction.
• Accroître les coopérations et mutualisations entre les Centres techniques industriels.

Ainsi, le Cérib réaffirme dans ce Contrat son engagement de « rendre les services d’intérêt général, de proximité, les plus appropriés à l’industrie du béton de façon efficiente. Ainsi que d’assurer un développement technologique, économique et harmonieux du Centre. En investissant de nouveaux domaines de rupture et d’avenir».