A Val-Cenis, BHM produit et fournit du béton et des produits prêts à l’emploi à 1 300 m d’altitude.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 109

Savoie. A Val-Cenis, la situation des Bétons de Haute Maurienne (BHM) est assez particulière. « Nous sommes installés en montagne, à environ 1 300 m d’altitude. Cette implantation géographique ne nous permet pas de livrer du béton et des produits prêts à l’emploi tout au long de l’année. », précise Philippe Richard, gérant de l’entreprise. Et de poursuivre : « Toutefois, du fait des conditions climatiques, nous sommes amenés à confectionner des bétons qui résistent aux cycles de gel/dégel et aux agressions extérieures. Nous produisons aussi des formules “bas carbone” grâce à l’adjonction de laitier de hauts-fourneaux. Toutes nos solutions sont élaborées et contrôlées par le laboratoire Castor Lab’74. »
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Une centrale à béton flambant neuve
Ayant vu le jour en 1987, indépendant, BHM dispose aussi de sa propre carrière de granulats et de sable. En 2020, Il a procédé au remplacement de son unique centrale à béton, devenue obsolète. « L’industriel MG Lilienfeld nous a installé une unité de production flambant neuve. Cela nous a permis d’augmenter notre capacité de production à 10 000 m3 sur nos 8 mois d’activité annuelle. Mais aussi, d’obtenir la certification NF en avril 2021 pour la fabrication de nos bétons. » La centrale intègre, dorénavant, un turbo-malaxeur Teka de 1,5 m3, piloté par un automatisme RSAI. Mais aussi, un équipement complet pour les adjuvants Sika et 4 silos de 80 t.
Livraison dans un rayon de 50 km
Côté logistique, BHM a en sa possession un malaxeur-pompe Cifa 28 m et cinq toupies de marques italienne et espagnole : une 4 x 4, une 6 x 6 et et trois 8 x 4. « Nous voulons continuer à livrer dans un rayon de 50 km autour de notre centrale. D’ailleurs, sur cette zone de chalandise, nous participons aux travaux de construction du tunnel reliant Lyon à Turin. Sans quitter des yeux les grandes stations de ski voisines comme Val-d’Isère ou Tignes », conclut Philippe Richard.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 109
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