Le ministère du Travail, du Plein-Emploi et de l’Insertion s’engage avec la filière économie de la construction, en signant un Edec avec la Fiiac et Atlas.
Le ministère du Travail, du Plein-Emploi et de l’Insertion s’engage pour l’attractivité de la filière “économie de la construction”. Avec la Filière ingénierie de l’immobilier, l’aménagement de la construction (Fiiac) et Atlas, l’opérateur de compétences des services financiers et du conseil, il a signé un Engagement de développement de l’emploi et des compétences (Edec) des économistes de la construction. Celui-ci a pour objectif de répondre aux besoins importants de recrutement dans la filière. D’ici 2030, quelque 3 000 postes seront à pourvoir. Dès aujourd’hui, la filière cherche à recruter 1 300 personnes.
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En effet, les professions de la filière sont directement concernées par les mutations environnementales et technologiques. Les nouveaux procédés accélèrent le besoin de recruter pour les 400 entreprises de la filière, qui emploie déjà 16 500 salariés. Il était important pour Atlas de s’engager avec l’Etat, comme l’explique Solange Chappelart, directrice branches et partenariat. « Nous travaillons au quotidien avec la branche des économistes et des géomètres pour répondre au mieux à ses besoins et à ses ambitions. Atlas s’engage aux côtés de l’Etat pour anticiper les mutations des métiers et les défis liés aux transitions numérique et écologique. »
Objectif ? Répondre aux enjeux du secteur à l’horizon 2030.
L’objectif de cet Edec est de répondre aux problématiques que va rencontrer la filière d’ici 2030. Cela passe par l’accompagnement des entreprises dans la diversification de leur mode de recrutement. « Au regard des mutations de la branche, il est indispensable de mettre en place des actions concrètes pour favoriser l’attractivité des métiers, notamment auprès des jeunes. Certifications, expérimentations et formations innovantes sont autant de solutions à déployer pour permettre l’emploi durable des salariés », précisent Philippe Gronnier et Yves Sarrat, co-présidents de la Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle de la Fiiac.
Le montant global de ce projet s’élève à 380 000 €, avec un soutien de l’Etat à hauteur de 33 %.