Victime d’un crash aérien

Article paru dans Béton[s] le Magazine n°118.

Haute-Marne. L’évènement est improbable, pourtant il s’est produit.
Le 25 mars derniers, la Patrouille de France s’entraîne dans le secteur de la base aérienne 113 de Saint-Dizier. En milieu d’après-midi, deux AlphaJet constituant l’escadrille entrent en collision, en plein vol. Les deux pilotes et un passager s’éjectent. Blessés, leurs jours ne sont pas en danger. Les avions sont détruits, l’un d’eux s’étant écrasé sur les silos de la centrale à béton de l’Entreprise Paul Calin, toute proche. Il va sans dire que cet accident a instantanément paralysé l’activité du site. Et ceux, durant plusieurs jours. C’est seulement le 8 avril que le site de Saint-Dizier a pu être réouvert pour assurer la vente de granulats uniquement…

Une réouverture pour la fin d’année ?

L’activé béton, elle, reste inopérante, la centrale ayant subi des dommages considérables. Toutefois, l’entreprise pallie la contrainte en mobilisant ses unités de production de Rachecourt-sur-Marne (52) ou de Varney/Val d’Ornain (55).

« Nous sommes en ce moment en expertise, explique Yves Calin, directeur général délégué de l’Entreprise Paul Calin. Sur notre site, il y a eu aucun blessé, forte heureusement. Par contre, la centrale est hors service. Nous ne savons pas encore s’il faudra la reconstruire en totalité ou pas. Mais quoi qu’il en soit, nous n’imaginons pas une reprise de l’activité BPE sur Saint-Dizier avant cet automne, voire en fin d’année. »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n°118.

Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !