Modifié le 17/09/2021 à 11:37

Green Soluce révèle les résultats de l’étude du baromètre de la certification environnementale 2020 obtenus sur le marché de l’immobilier tertiaire européen.

Réalisée par Green Soluce, l'analyse "le baromètre de la certification environnementale" fait le point sur l’état des marchés des labellisations. [©GreenSoluce]
Réalisée par Green Soluce, l’analyse “le baromètre de la certification environnementale” fait le point sur l’état des marchés des labellisations. [©GreenSoluce]

Chaque année, le baromètre de la certification environnementale fait le point sur l’état des marchés des labellisations. Que ce soit dans les domaines de l’écologie, le digital et le bien-être en Europe. Cette analyse est le fruit de la collaboration entre le cabinet de conseil Green Soluce et des organismes, tels que HQE, Breeam, Well ou encore DGNB. Cette 7e édition révèle qu’une fois de plus, la certification environnementale poursuit son développement en Europe. Près de 26 pays participent à cette étude. Certains sont toujours en tête, à l’image du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne. « Cette édition est une nouvelle fois l’occasion de faire le point sur les tendances de fond du marché du “Green Building” en Europe, déclare Ella Etienne-Denoy, directrice générale et co-associée Green Soluce. Et de fournir ainsi aux acteurs des indicateurs solides de comparaison, nécessaires à la prise de décision dans leurs projets immobiliers. Nous nous réjouissons de constater dans cette 7e édition que les certifications sur le bien-être, le digital et la biodiversité poursuivent leur progression. Et continuent de s’installer dans le secteur de l’immobilier tertiaire européen. Enfin, nous souhaitons souligner l’implication encore plus forte et la réelle volonté des acteurs de l’immobilier pour une transition environnementale réussie. »

Un bilan 2019, plus que satisfaisant

L’année 2019 compte 3 721 certifications HQE, Leed, Breeam, DGNB délivrées en Europe. Les immeubles de bureaux sont en grande partie majoritaires. Toutefois, plusieurs secteurs sont touchés. En effet, parmi les bénéficiaires se trouvent aussi des locaux de commerce, de santé, d’enseignement, d’aéroports, d’hôtellerie, d’activités… Ce qui donne un total de 18 760 certifications accordées entre 2008 et 2019. Soit une moyenne d’environ 2 084/an.

En 2019, près d’un tiers des certifications ont été accordées à des bâtiments de bureau (1 214). Parmi eux, 563 ont été délivrées à des opérations en neuf ou en rénovation et 651 à des bâtiments en exploitation.

En Europe, la certification Breeam reste la plus délivrée sur le marché de l’immobilier tertiaire en 2019. Elle domine au Royaume-Uni, en particulier dans le Grand Londres. En France, la plus dynamique est sans aucun doute la HQE. Présente principalement en Ile-de-France, à Toulouse et à Marseille. La certification DGNB est la plus délivrée en Allemagne. Paris, Londres, Varsovie, Madrid, Stockholm et Helsinki sont les métropoles les plus actives de l’Europe. Et celles ayant délivré le plus de certifications environnementales au cours de l’année. Il est à noter que ces villes enregistrent de hauts niveaux de performances. Notamment à Paris, où 20 % des certifications ont atteint un niveau “excellent” pour la Breeam et un niveau “exceptionnel” pour la HQE.

De nouveaux labels et certifications portés sur le bien-être, le digital et la biodiversité

En 2020, la certification Verde a fait une entrée remarquée. Essentiellement utilisée en Espagne, cette dernière compte 60 projets entre 2008 et 2019.

Par ailleurs, le bien-être, le digital et la biodiversité poursuivent leur développement en Europe :

• Le label BiodiverCity intègre la biodiversité dans les projets immobiliers de construction et de rénovation. Ce label, mis en place par le Conseil international biodiversité et immobilier (CIBI) en 2014, compte 62 projets certifiés en 6 ans.

• Le label WiredScore évalue la connectivité des bâtiments tertiaires et favorise des espaces de travail de qualité, en donnant accès à des réseaux de hauts débits. Le Royaume-Uni s’est attribué ce label et a enregistré, depuis sa création en 2013, 445 projets, dont 181 certifiés.

• Le label Ready 2 services (R2S), mis en service en 2018 par Certivéa, s’intéresse aux bâtiments numériques et agréables. En 2019, la France compte à son actif 6 projets labellisés, 10 opérations pilotes, ainsi que 28 projets en cours de certifications.

• Le label OsmoZ, aussi fondé par Certivéa en 2018, mise sur une bonne qualité de vie des utilisateurs et place la performance RSE au centre des organisations. La France a déjà 6 projets labellisés, 10 autres pilotes et 29 projets en cours de certifications en 2019.

• La certification Well, quant à elle, propose de nouvelles normes portées majoritairement sur le bien-être des salariés en entreprise. Elle a été lancée, en 2014, par l’International Well Building Institute (IWBI) et compte plus de 29 projets certifiés et 1 376 enregistrés.

Pour découvrir l’ensemble des labels de la construction durable, c’est ici.

Les attentes des acteurs de l’immobilier tertiaire

Dans le cadre du baromètre de la certification environnementale 2020, une étude a été réalisée auprès de 101 acteurs du secteur européen de l’immobilier tertiaire. Parmi eux, des ingénieurs, architectes, investisseurs, consultants en durabilité… Le but étant de connaître, mais aussi, de comprendre leurs attentes pour les années à venir. Et ainsi de s’adapter et d’innover au mieux.

Cette étude révèle trois objectifs et met en avant trois types de bénéfices :

• Des bénéfices environnementaux : la priorité pour les acteurs du secteur est de réduire la consommation énergétique, les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de l’air ;

• Des bénéfices économiques : construire des bâtiments plus performants et augmenter leurs valeurs ;

• Des bénéfices sociaux : favoriser la santé et le bien-être des occupants des immeubles.

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