Béton[s] le Magazine n°59

Produit

Édito

Cure de jouvence

Même si l’architecte Le Corbusier - auquel une rétrospective est consacrée jusqu’au 3 août prochain au Centre Pompidou, à Paris - le pensait et le clamait, le béton n’est pas éternel. Durant sa vie en œuvre, il subit les affres du temps, s’abîme, vieillit. Aussi, pour assurer sa longévité, il doit être surveillé et entretenu. La maintenance est donc une opération courante que certains, parfois, oublient de faire. Non pas volontairement, mais plutôt par méconnaissance. Car connaître l’état réel d’un ouvrage, dont on a la responsabilité légale n’est pas aussi simple qu’il paraît. Diagnostiquer un béton est un métier en soi que peu de sociétés en France savent faire, mais vers lesquelles il vaut mieux se tourner pour éviter les mauvaises surprises. Puis, ayant toutes les cartes en main, on peut choisir de rénover, de laisser en l’état ou de casser. Sachant que c’est surtout la première option qui l’emporte. Le dossier “En couverture” en explique certains aspects.
Sinon, pour ceux qui préfèrent se tourner vers un avenir beaucoup plus lointain, la lecture de l’article “A la recherche du stockage ultime” donnera les clefs de ce que pourra être l’entreposage définitif des déchets hautement radioactifs. Mais là, on ne parle plus de cure de jouvence, mais presque de vie éternelle…

Frédéric Gluzicki
Directeur de la publication

ESPRIT BETON : Félix Perrotin. Comme au théâtre.

EN COUVERTURE : Auscultation et réparation des bétons.

TECHNIQUES & ARCHITECTURE : A la recherche du stockage ultime.

A LA LOUPE : Le train béton du Crossrail.

ZOOM SUR… : Les pompes grandes flèches.

PASSE SIMPLE : Le palais d’Iéna, un Parthénon en béton.

16,00

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