Une nouvelle chambre climatique pour Wicona

Rédaction
05/07/2018
Modifié le 15/11/2018 à 16:50

Wicona dote son centre technique de Coumelles d’une chambre climatique. Ce nouvel équipement permet à l’industriel de gagner en autonomie sur le test de ses produits.

Essai thermique dans la chambre climatique. [© Wicona ]

Essai thermique dans la chambre climatique. [©Wicona]

Dans le centre technique de Wicona, situé à Courmelles (02), l’industriel a installé une nouvelle chambre climatique pour renforcer ses moyens d’essais. Ce lieu consacré à la mise au point et à la certification de nouveaux produits se dote donc d’un équipement polyvalent et homologué par l’institut FCBA pour tester la robustesse et le bon fonctionnement des solutions Wicona. Et ce, face à des variations de températures et d’humidité mais aussi face à la pression. Le spécialiste des systèmes en aluminium pour le bâtiment cherche ainsi l’autonomie et la souplesse devant la hausse des demandes de test dues à l’apparition de produits plus techniques sur le marché. Avec un investissement de départ de 160 000 € (qui devrait par la suite s’élever à 200 000 €, annonce Wicona), la chambre climatique a été réalisée par les équipes internes à partir de panneaux industriels à base de laine de roche. Elle se compose d’une salle tempérée fixe de 32 m3, dans laquelle la température peut aller de 3 °C à 40 °C, le taux d’humidité atteindre 30 % à 80 % et créer une surpression jusqu’à 80 Pa. De plus, la chambre dispose d’une salle froide mobile de 26 m3, où il est possible de faire varier la température de – 15 °C à + 20 °C avec un taux d’humidité compris entre 30 % et 80 %. Mais aussi, d’un bloc de chauffe mobile et d’un mur support, permettant d’accueillir le corps d’épreuve à tester.
Tout cet équipement a été validé pour procéder à des simulations de contraintes d’environnement des climats D et E selon la norme européenne NF EN 1121. Wicona peut ainsi faire valider par le FCBA les essais menés sur son site de Courmelles. « Dans cette démarche de certification, nous entendons également faire valider prochainement les essais d’embuage par le CSTB », complète l’industriel. Par ailleurs, ce dernier a annoncé de prochains investissements dans du matériel vidéo pour filmer les essais d’embuage en continu et d’une sonde pour détecter le point de rosée. Et souhaiterait observer les effets du vieillissement et l’incidence de l’action des UV sur des composants du châssis.