Le Magazine n° 105 met en lumière les bétons anciens

Frédéric Gluzicki
31/03/2023
Modifié le 30/05/2023 à 09:30

Les bétons anciens ne sont pas forcément vieux. Malgré le temps qui passe, ils restent vaillants, à condition de bien s’en occuper...

Béton[s] Le Magazine 105 [©ACPresse]
Béton[s] Le Magazine 105 [©ACPresse]

Alors que certains se posent la question, en ce moment même, de savoir si le bon âge pour partir à la retraite est 62 ou 64 ans, le béton, lui, y a déjà répondu. C’est 50 ans ! En effet, il s’agit là de la référence choisie pour les calculs de base d’une construction standard, en matière de durabilité ou d’empreinte carbone.

Pourtant, le bâti dure bien plus longtemps que les exigences minimales des cahiers des charges. Il suffit de lever les yeux pour se rendre compte. Septuagénaires et nonagénaires se côtoient à chaque coin de rue. Ce qui ne tient pas du hasard.

Feuilletez en ligne le n° 105 sur la liseuse acpresse.fr

Comme la forme physique, la structure en béton s’entretient pour gommer les griffures du temps. Et comme pour le sport, l’exercice doit être encadré pour que le remède ne soit pas pire que le mal à traiter. Mais cette médecine reste relativement nouvelle. Une spécialisation à découvrir dans notre dossier “Savoir restaurer les bétons”.

A empreinte carbone réduite

Quant à demain, il se construit aujourd’hui et adapte de plus en plus les habits de la mixité. Souvent, le béton côtoie le bois, comme sur la tour Wood’Up, à Paris. Ou bien, il se décarbone, à l’image du Pôle multimodal d’échanges de Nice – Saint-Augustin.

A propos de décarbonation ou plutôt d’empreinte carbone réduite, la rubrique “Zoom sur…” résume justement l’essentiel des offres du BPE dans ce domaine. Et elles sont riches, diversifiées et en plein essor. La démarche est similaire côté logistique, puisque les constructeurs de poids lourds dévoilent peu à peu les fruits de leurs recherches. Celles-ci sont électriques. Un article à lire pour se tenir au courant !

Un autre sujet qui mérite un arrêt est le résumé de la thèse de Sara Al Haj Sleiman, qui remet à plat les protocoles d’essais de résistances des bétons aux cycles gel/dégel. Enfin pour se détendre, il y a deux portes d’entrée. La première s’ouvre sur l’architecte Dominique Aubert, qui a choisi de consacrer sa retraite à l’art… en béton. La seconde porte conduit, elle, au sacré. Celui de l’église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge (92). Un édifice érigé en 1934, qui a su manier à merveille le béton armé.

Retrouvez la lecture des articles en ligne du numéro 105 dans la boutique via le sommaire interactif

Frédéric Gluzicki

Directeur de la publication

Suivez-nous sur tous nos réseaux sociaux !