L’éditeur français de solutions de gestion de parc automobile, SuiviDeFlotte lance un nouveau module fondé sur des algorithmes d’intelligence artificielle.
SuiviDeFlotte adopte l’intelligence artificielle. Afin d’améliorer son offre, l’éditeur français propose à ses clients un nouveau module, le “Centre des Anomalies“. Ce dernier pourra détecter les difformités et regrouper des données. Cette innovation permet de diagnostiquer automatiquement les incohérences dans les données de carburant et de péage, et de hiérarchiser les alertes. Il offre aux gestionnaires de flotte une visibilité renforcée sur les dépenses opérationnelles. Les alertes sont centralisées dans un tableau unique et codées par couleur. Le gestionnaire peut les filtrer, valider, justifier ou classifier selon leur nature. « Avec ce module, nous passons d’une logique de contrôle manuel à un véritable pilotage intelligent des alertes, explique Julien Rousseau, Pdg de SuiviDeFlotte. Le gestionnaire voit où agir, et tout de suite. » Avec plus de 4 000 entreprises clientes en France, l’entreprise s’adresse à toutes les typologies de flotte : véhicules légers, utilitaires et poids lourds.
Un poste de dépense important
Selon le Centre national routier et EdenRed, le coût total de possession d’un véhicule professionnel varie entre 3 000 et 12 000 €/an. Le poste “carburant + péage“ peut représenter jusqu’à 30 % de ce montant (selon les caractéristiques du parc). Pourtant, les anomalies, fraudes ou erreurs dans ce domaine restent souvent invisibles aux systèmes de gestion classiques. La vérification manuelle des tickets de péage et reçus de carburant peut s’avérer longue, fastidieuse et sujette à l’erreur humaine. C’est pour répondre à cet enjeu que SuiviDeFlotte introduit une brique d’intelligence artificielle dans sa solution SaaS (Software as a Service). Plusieurs scénarii sont proposés. Un badge télépéage oublié peut engendrer un double débit de 312 € sur six mois. La carte carburant d’un ex-salarié encore active a permis 12 pleins en trois semaines. Cela a contribué à un préjudice de 1 480 €.
L’éditeur prévoit déjà la suite. Le module va évoluer en 2026 avec l’ajout de règles d’analyse comportementale et de fonctions d’aide à la justification automatisée des anomalies.
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