Le belvédère du Maïdo requalifié

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Muriel Carbonnet
09/09/2025
Modifié le 09/09/2025 à 16:56

Situé à près de 2 200 m d’altitude et classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, le belvédère du Maïdo à La Réunion a bénéficié d’une requalification majeure.

La décision a été prise de recourir à un béton imprimé intégrant de granulats de diamètre de 10 mm. Ce béton imite une vieille pierre et s’intègre dans le paysage naturel. C’est Teralta qui l’a fourni. [©Bufy]
La décision a été prise de recourir à un béton imprimé intégrant de granulats de diamètre de 10 mm. Ce béton imite une vieille pierre et s’intègre dans le paysage naturel. C’est Teralta qui l’a fourni. [©Buffi]

La Réunion. Situé à près de 2 200 m d’altitude et classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, le belvédère du Maïdo à La Réunion a bénéficié d’une requalification majeure, menée par le Département de La Réunion. Ce site offre un panorama remarquable sur le cirque de Mafate et la côte Ouest de l’île, ourlée de magnifiques plages. Ce projet ambitieux est dirigé par Rocs, une filiale de NGE Fondations, spécialisée dans les travaux en milieux naturels et d’accès difficiles, le débroussaillage, la gestion des déblais, la réalisation des fondations…

400 m² de béton imprimé ont été coulés

Situé à près de 2 200 m d’altitude et classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, le belvédère du Maïdo à La Réunion a bénéficié d’une requalification majeure. [©Bufy]
Situé à près de 2 200 m d’altitude et classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, le belvédère du Maïdo à La Réunion a bénéficié d’une requalification majeure. [©Buffi]

Des incendies successifs ont endommagé le belvédère, entraînant des risques pour le public. Ce qui a entraîné une fermeture partielle. L’objectif de cette requalification était de restaurer et sécuriser ce lieu emblématique, tout en améliorant son accessibilité, en particulier pour les personnes à mobilité réduite.

Rocs a mandaté l’entrepris locale Buffi, spécialisée dans les aménagements urbains, qui a joué un rôle central sur ce chantier. Au départ, un béton sablé avait été envisagé pour les chemins d’accès. Cependant, suite à des essais peu concluants, la décision a été prise de recourir à un béton imprimé intégrant des granulats de diamètre de 10 mm. Ce béton imite une vieille pierre et s’intègre dans le paysage naturel. C’est Teralta qui l’a fourni. Austral Concrete est, lui, intervenu dans l’approvisionnement des agents démoulants, des vernis de protection et des matrices Old Granit. Les adjuvants liquides ont été privilégiés, plutôt qu’en poudre.

Des contraintes environnementales fortes

Pour la mise en place du béton, un approvisionnement depuis le point bas a été organisé, utilisant un camion-toupie pour effectuer des allers-retours. Cette logistique a permis de garantir une livraison efficace malgré les conditions difficiles du chantier. Au total, environ 400 m² de béton matricé ont été coulés, contribuant à la sécurité et à l’esthétique du belvédère. Le chantier a mis aussi l’accent sur un engagement environnemental fort. Situé dans une zone protégée, il a nécessité des mesures pour préserver la biodiversité locale, comme le Gecko vert des Hauts. Ainsi, en particulier pour le lavage des toupies, il a été imposé qu’il s’effectue au niveau de la centrale et non du chantier.

Jean-Christophe Deux, élu président du collège BPE Unicem La Réunion

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