KHS : Un jumeau virtuel pour faire baisser les coûts

Yann Butillon
27/05/2020
Modifié le 04/05/2022 à 15:38

Afin d’éviter les mises en service compliquées, KHS a développé un service de jumeaux virtuels, afin de tester ses machines et convoyeurs.

Le jumeau virtuel d’une machine permet son développement à moindre coût. [©KHS]
Le jumeau virtuel d’une machine permet son développement à moindre coût. [©KHS]

Afin de réduire les coûts liés au développement et à la mise en service de ses lignes complètes de production, l’industriel KHS a développé un service de jumeaux virtuels. Toutes les machines, solutions et lignes communiquent ainsi entre elles, pour vérifier leurs bonnes cohabitations. « Lorsque l’on parle de jumeau virtuel, il s’agit de transférer toutes les procédures et données d’une future machine dans un environnement virtuel, explique Stefan Diesner, directeur du Département de développement et production des palettiseurs de KHSToutes les phases des machines sont tracées et imagées. Ainsi, nous pouvons simuler virtuellement tous les process de production. » Ce qui permet d’optimiser les différentes performances des machines ou de développer des scénarii alternatifs. KHS utilise ce type de systèmes depuis 13 ans pour parfaire la production de ses machines.

Mais, avec des lignes de production de plus en plus complexes et des sites de production dans le monde entier, l’association des différentes machines en une ligne complète comportait toujours des risques de dysfonctionnement. Désormais, l’environnement virtuel est pris dans sa globalité. Et les différents départements peuvent travailler en parallèle, avec des retours constants, grâce à un modèle commun de datas « Notre but est de continuer à raccourcir nos délais de développement et de baisser nos coûts liés aux pannes de mise en service. Pour se rendre compte de l’enjeu, nous estimons que le coût de détection d’une panne dans le temps s’inscrit dans une règle de dix. Ainsi, il nous coutera dix fois plus cher de réparer une panne à la dernière étape de notre process qu’à la première étape. »