Bordeaux : A l’assaut des silos

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Muriel Carbonnet
23/11/2024
Modifié le 08/09/2025 à 15:42

Deux des huit silos du quartier des Bassins à flot ont été transformés en pistes d’escalade vertigineuses, faisant de VertiGina l’un des plus hauts sites de grimpe urbaine de France.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 115.

Quelque 25 relais jusqu’à 33 m de haut et 60 voies de différentes hauteurs ont ainsi vu le jour le 3 juillet 2024.
Quelque 25 relais jusqu’à 33 m de haut et 60 voies de différentes hauteurs ont ainsi vu le jour le 3 juillet 2024.[©Mickaël Muhel]

On connaît surtout Bordeaux pour ses vins de qualité, mais la ville recèle une autre petite pépite pour tous les amateurs de sensations fortes et de sport : VertiGina. Situé au cœur du quartier des Bassins à flot, ce site industriel a vu le jour en 1910 et a d’abord appartenu à l’huilerie du Quai du Maroc. Rachetés par la suite par l’entreprise Lesieur, les silos toujours debout furent les premiers de ce genre en Europe. Ils ont depuis retrouvé une nouvelle affectation.

Ainsi est né VertiGIna

Ainsi, les façades en béton brut de deux d’entre eux (sur les huit existants) offrent désormais la possibilité de grimper au grand air à plus de 30 m de haut ! L’impression de surplomber toute la ville et son fleuve, faisant de VertiGina l’un des plus hauts sites de grimpe urbaine de France. Quelque 25 relais jusqu’à 33 m de haut et 60 voies de différentes hauteurs ont ainsi vu le jour le 3 juillet 2024. Alors baudriers ajustés, nœuds de huit serrés, chaussons aux pieds… les grimpeurs peuvent investir ces pistes d’escalade vertigineuses.

Lire aussi : Parc de Spaarnwoude : Là-haut sur la colline…

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Une aventure urbaine rendue possible grâce à la collaboration entre Gina Bordeaux, UCPA Sport Station | Bordeaux et le groupe Legendre. Les silos préservés abritent non seulement l’Hôtel Renaissance Bordeaux et Gina, mais aussi une école de commerce, sans compter des espaces de coworking, un parking de 416 places et des halles gastronomiques. De quoi permettre à VertiGina d’être un atout emblématique et synergique de cet ensemble urbain vibrant. Cette réutilisation créative permet enfin de préserver un patrimoine historique de la ville de Bordeaux.

M. C.-V.

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 115.

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