Soriba : La référence architectonique

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Frédéric Gluzicki
26/09/1970
Modifié le 03/10/2025 à 11:47

L’architectonique constitue la marque de fabrique du Soriba. Et c’est cette spécialisation qui permet à l’industriel vendéen de tirer son épingle du jeu sur le marché du prémur.

Siège Lidl France à Chatenay Malabry (92), réalisé en MCI Bétomur de Soriba. [©Khalfi]

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 120

Le parement, la finition : voilà ce qui distingue les MCI/MC2I signés Soriba. En effet, l’architectonique est la raison d’être de l’industriel du béton vendéen. « C’est un marché de niche, mais national pour nous, duquel nous tirons notre épingle du jeu, y compris en période creuse », confirme Simon Garnier, chargé du développement Bétomur chez Soriba. 

La production annuelle oscille aux alentours des 50 000 m2, MCI et MC2I confondus. La répartition entre isolés et non isolés reste aussi très variable : entre 30 et 60 % pour les premiers et entre 40 et 70 % pour les seconds. La gamme répond au nom de Bétomur et se décline en deux variantes : Coffré (normal) et RTh Coffré (isolé). « Nous avons aussi d’autres déclinaisons comme le Bétomur RTh Massif, le Bétomur Bardage ou encore le Bétomur Préfa Tradi. Mais là, nous sortons de l’offre “prémurs”. » Bien entendu et dans tous les cas de figure, les aspects de finition peuvent varier presque à l’infini. Du brut lasuré au désactivé, en passant par le gommé, le lisse, le matricé, le poli, le sablé, le photogravé, le coloré… « Nous maîtrisons l’ensemble de ces process de production au sein de nos usines. » 

Pouvoir s’appuyer sur la méthode performentielle

Outre l’esthétique, Soriba poursuit son engagement dans la décarbonation, divisé en trois piliers. A commencer par le process de production, déjà en place. Puis, vient le transport, bien avancé lui-aussi, avec l’emploi de carburants bios et de véhicules hybrides. Le dernier pilier, et non des moindres, est la décarbonation du liant. « Nous avons investi lourdement dans notre laboratoire de recherche pour pouvoir formuler, en nous appuyant sur la méthode performentielle, confie Simon Garnier. Bien entendu, nous profitons des possibilités offertes par la norme NF EN 2026/CN, qui autorise l’emploi de co-produits ! » Ainsi, le métakaolin fait pleinement partie des solutions que l’industriel met en œuvre dans ses bétons, pour une empreinte carbone toujours plus réduite… 

Retrouver le dossier consacré aux MCI/MC2I ici

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Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 120

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