Longtemps considérée comme un matériau secondaire, l’argile calcinée s’impose désormais comme un levier central dans la décarbonation du secteur cimentier. Moins énergivore, plus accessible que d’autres additions, elle ouvre la voie à un béton à faible empreinte carbone et plus local.
Article paru dans Béton[s] le Magazine n°119.
![Bloc d’argile brute humide présentant certaines inhomogénéités, ce qui indique que ce type de matières peut être complexe et composé de multiples minéraux argileux et non argileux. [©Heidelberg Materials]](https://www.acpresse.fr/wp-content/uploads/2025/06/Argiles-Figure-1-Web.jpg)
I – Que sont les argiles calcinées ?
L’usage de l’argile calcinée remonte à l’Antiquité. Les Romains l’utilisaient déjà dans leurs mortiers. Aujourd’hui, ce matériau traditionnel revient sur le devant de la scène grâce à l’innovation. Chauffées à des températures modérées (entre 700 et 900 °C), certaines argiles deviennent réactives et peuvent participer aux réactions cimentaires. On parle alors d’activation thermique1.
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Article paru dans Béton[s] le Magazine n°119.
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