Tendance : Bas carbone et plus, si affinités

Rédaction
28/05/2021
Modifié le 09/06/2021 à 09:33

A ne pas en douter, la réduction de l’empreinte carbone fait partie du cahier des charges définissant les bétons de demain. La valorisation des matériaux issus de la déconstruction en est un des compléments naturels. Mais les tendances ne se limitent pas à ces deux aspects...

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine

Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudra trouver des innovations en rupture pour la capture du CO2. [©ACPresse]
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudra trouver des innovations en rupture pour la capture du CO2. [©ACPresse]

Pour parler du futur, il est toujours intéressant de regarder le passé. En mai 2007, nous avions publié un article de prospective, intitulé “Les bétons de demain”… Il est amusant de constater que certaines annonces faites à l’époque sont plus que jamais d’actualité aujourd’hui et continuent de prédire l’avenir. « Le béton de demain sera labellisé “Développement durable” », indiquait Cemex France. Et Lafarge, de compléter : « Il est nécessaire que le béton ait une empreinte écologique moindre ».

Ce que le LCPC (aujourd’hui Ifsttar – Université Gustave Eiffel) confirmait : « Les années qui viennent verront la mise en œuvre de plus en plus systématique de matériaux intégrant le moins possible de constituants polluants ou ayant une dépense d’énergie faible. A commencer par un remplacement de CEM I par des CEM III. Il peut aussi être question de substituer une partie du ciment par d’autres éléments ». Enfin, Holcim France (devenu Eqiom entre-temps) concluait : « Le béton intégrera pleinement la notion de recyclabilité ». 

Toutes ces phrases n’ont été prononcées qu’hier, mais il y a quatorze ans ! Et n’ont jamais été à ce point d’actualité. Les esprits chagrins en sont donc pour leurs frais : la filière béton n’a pas attendu les bras ballants avant de s’intéresser au sujet du développement durable et de la réduction de son empreinte carbone. De longue date, des travaux ont été lancés ou sont en cours. Rome ne s’est pas faite en un jour, la mutation de l’industrie du ciment et, par extension, celle du béton, nécessitera aussi du temps.

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