Cemex s’engage dans la Charte d’amélioration des ports

Muriel Carbonnet
06/10/2021
Modifié le 06/10/2021 à 14:44

Cemex vient de signer la nouvelle édition de la Charte d'amélioration des ports. L’industriel réaffirme ainsi son engagement pour une intégration environnementale des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France.

Signature de la Charte d'amélioration des ports par Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France. [©Cemex]
Signature de la Charte d’amélioration des ports par Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France. [©Cemex]

Cemex vient de signer la nouvelle édition de la Charte d’amélioration des ports (CAP). Cette dernière a été initiée par Haropa Port, la Ville de Paris, l’Unicem Ile-de-France, la Fnade1 Ile-de-France, Federec, Point.P et Raboni.

Acteur industriel historique de l’Axe Seine, Cemex réaffirme ainsi son engagement pour la préservation de l’environnement des ports franciliens. « L’histoire de notre groupe est intimement liée à la Seine depuis 1884. Nos activités fluviales demeurent un axe de développement auquel nous sommes très attachés. Et échanger avec nos parties prenantes fait partie intégrante de notre démarche. Ceci, pour être un acteur industriel durable du paysage fluvial », indique Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France. 

Pourquoi une charte ?

Cette charte est une démarche environnementale de progression pour favoriser l’amélioration continue de l’exploitation des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France.

Ceci, afin de faire évoluer leurs pratiques pour préserver un environnement de qualité et pour s’engager pour un développement durable des activités en bord de voie d’eau. A ce jour, 45 industriels présents sur les ports franciliens adhèrent à la charte.

Parmi eux, 31 acteurs majeurs du BTP et 14 entreprises de la filière des produits valorisables. Ceux-ci représentent 114 sites industriels impliqués dans la démarche et audités chaque année (contre 46 sites il y a 10 ans). Quelque 31 espaces portuaires gérés par Haropa Port sont aussi audités chaque année.

Pour cette nouvelle édition, un renforcement des exigences de la CAP a été opéré pour mieux traduire l’impératif absolu de protection de l’environnement et du cadre de vie pour les activités en bord de voie d’eau.

Créer un dynamique

Cette démarche repose donc sur la réalisation d’un audit annuel des activités et des installations par un organisme indépendant. A l’issue de l’audit et après étude des résultats, un plan d’actions est défini si nécessaire. Cette démarche proactive a permis, en 10 ans, d’enregistrer une progression notable de l’état des installations. Ainsi que des activités portuaires comme industrielles.

« La Charte d’amélioration des ports crée une dynamique dans laquelle chaque initiative bénéficie à l’ensemble des acteurs, insiste Florence Boutmy. Elle est garante d’une bonne gestion environnementale et sociétale des 20 sites de notre dispositif fluvial. Ce qui concourt à la pérennisation de nos activités bord à quai, essentielle dans le cadre de notre stratégie de transport durable. »

1Fédération nationale des activités de dépollution et de l’environnement.

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