Modifié le 23/04/2021 à 12:48

Cette année, toute l’équipe d’ACPresse s’est mobilisée pour Noël et vous a concocté une wishlist d’insolites en béton…

Le 1er décembre n’est pas seulement le jour pour débuter son calendrier de l’Avent. Il nous rappelle que Noël approche et que nous n’avons toujours pas finaliser notre liste de cadeaux à poser sous le sapin ! Mais n’ayez crainte. L’équipe d’ACPresse est là pour vous donner des idées. Et cette année, nous avons choisi de vous présenter une “wishlist” portée sur des insolites en béton. Des legos à la guitare, en passant par les French Vikings et les Wigwam Hotels, beaucoup de surprises et de trouvailles improbables vous attendent. Car oui, le béton est caméléon… alors n’oubliez pas de scruter l’horizon.

Entre simplicité et modernité

La villa troglodyte de Monaco, d'une surface de 500 m2 toute en pierre, verre et béton. [©Loïc Thebaud]
La villa troglodyte de Monaco, d’une surface de 500 m2 toute en pierre, verre et béton. [©Loïc Thebaud]

Comme chacun le devine, je suis originaire de Pologne. Et dans l’imaginaire, mon pays est une terre froide et enneigée. Elle cache pourtant de magnifiques plages bercées au rythme des flots de la mer Baltique. Près de 700 km de côtes alternent dunes sauvages et villages balnéaires pittoresques. Mais on n’y trouve pas de maisons troglodytes comme sur les bords de la Méditerranée. Comme à Monaco plus précisément. Et là, avec le déconfinement, j’aimerais bien faire une fête de Noël ou de Nouvel An, digne de ce nom, avec toute ma famille et tous mes amis dans la villa de verre et de béton signée Jean-Pierre Lott.

J’ai toujours adoré ce principe de maisons enfouies. A l’abri des regards, bien au chaud, dans l’antre de la terre… Digne d’un prix d’architecture, celle de la Principauté est à la fois unique et discrète. Du moins en apparence… Et de surcroît, elle possède des caractéristiques écologiques. Tout comme la température naturellement douce en hiver. L’intérieur de cette “grotte” donne lieu à des décors singuliers et à une atmosphère à la fois silencieuse et mystérieuse. Que les sonorités joyeuses de Noël raviveront… Alors juste pour rêver ! Juste pour les yeux ! Une curiosité… Un bonheur pour un dîner de réveillon exceptionnel.

Mariola Gluzicki, directrice générale.

Avoir les yeux qui brillent

Des legos en grandeur nature. [©ACPresse]
Des legos en grandeur nature. [©ACPresse]

Une part d’enfance est présente en chacun de nous. Et en cette période de fêtes, de célébration et de cadeaux, elle ressurgit naturellement. Nos yeux se mettent à briller à l’évocation de nos jouets d’antan. Les souvenirs de journées passées à construire des bases spatiales, des châteaux… Je l’avoue avec délectation : j’ai adoré les Legos offerts par mes parents…

Le fabricant danois de ces petites briques colorées a très bien saisi cette nostalgie enfouie. D’où l’idée sublime de proposer des Legos pour les grands. A ce niveau, la série “Architecture” est une véritable réussite, à travers des hommages à des architectes comme Franck Lloyd Wright ou Le Corbusier. Il y a aussi la reproduction en miniature de villes emblématiques : Paris, Berlin, Dubaï, Sydney, Tokyo, San Francisco ou New York.

Les amoureux du BTP ne sont pas oubliés, avec la pelle hydraulique Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Ne manque plus de la mine à ciel ouvert. Ou le tombereau articulé Volvo A60H (les connaisseurs apprécieront). Alors, quand le camion-toupie est apparu en vitrine – je dois l’admettre -, je n’ai pas résisté. L’assemblage des 1 163 pièces m’a occupé durant quelques soirées. Mais aujourd’hui, le véhicule occupe une place de choix au sein de notre collection de miniatures. Avec une revue qui s’appelle “Béton[s] le Magazine”, il était impossible de faire moins.

Frédéric Gluzicki, directeur de la publication.

Les mains dans le béton

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Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse]

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Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse]

Le “Do it yourself” a fait son grand retour depuis plusieurs années. Tricot, fabrication de produits cosmétiques ou d’habits… Selon ses envies et surtout ses talents, nombreux sont ceux qui mettent la main à la pâte. Mon amour pour “le fait maison” me vient de mes parents. Même si, à une époque, porter les leggings aux couleurs flashy cousus par ma mère ne “m’enjaillait” pas. Bercée par le son de la machine à coudre ou par les coups de marteau et autre odeur de colle et de peinture, j’ai commencé par la force des choses à créer mes propres objets. Le travail de la matière m’a toujours intéressée. C’est pourquoi, j’ai craqué pour les “Koffret” 100 % béton des French Vikings.

Ludiques, pratiques et esthétiques, ces kits permettent de réaliser un ou plusieurs objets selon votre choix. Tout est fourni : le béton, les pigments, les moules, une pipette doseuse, la fiche explicative… En deux temps trois mouvements, vous pouvez créer des petits récipients, des coquetiers, ou encore une lampe ou un pot pour cactus. Le petit plus ? The French Vikings proposent des tutos sur sa chaîne YouTube pour devenir des maîtres et maîtresses ès béton et couleur ! Et pour aller plus loin, ils organisent des ateliers accessibles à tous et disposent d’un e-shop avec toutes leurs créations.

Portés par Billy Chevallereau et Nadir Belghoul à bord de leur Drakkar, The French Vikings est découvrir par ici .

Sivagami Casimir, journaliste.

Un peu de poésie que diable !

Les oeuvre de Caroline Leïte. [©Caroline Leïte]]
Les oeuvres de Caroline Leïte. [©Caroline Leïte]

Pour ce Noël, j’aspire à un peu de poésie dans ce monde brutal. C’est pourquoi, je vous propose comme suggestion de cadeau, les œuvres de Caroline Leïte.

Photographe, peintre et sculptrice, l’artiste présente des tirages photographiques sur béton. Directement inspirés de sa recherche sur la fuite du temps. Quand la pellicule se révèle sur le béton, les paysages urbains les plus ordinaires se transforment en réalisations époustouflantes de nostalgie et de lyrisme. Désert architectural, chantier à l’arrêt, paysage de campagne, voie de chemin de fer, les photographies apparaissent comme un écho, qui nous renvoie aux profondes mutations du temps présent. Ceci, en faisant corps avec les aspérités du béton. Un moment ineffable…

Découvrez ses créations sur son site et sur acpresse.fr.

Nadia Zanoun, responsable des abonnements.

Sur un air de musique…

L’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton a réalisé des instruments de musique décoratifs en Bfup. [©Atelier Mérillon]
L’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton a réalisé des instruments de musique décoratifs en Bfup. [©Atelier Mérillon]

Il y a bon nombre d’années…, je n’étais qu’une petite fille, lorsque mes parents me proposèrent d’apprendre à jouer d’un instrument de musique. Nous écoutions beaucoup de choses à la maison, c’était toujours gai. Encore plus à Noël… Mon père gratouillait sur une vieille guitare, mais ma mère préférait le piano… Et je l’ai suivie. Mais j’ai toujours gardé en mémoire les quelques morceaux que jouait mon père.

C’est ainsi que lorsque j’ai découvert que l’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton réalisait des instruments de musique décoratifs en Bfup, j’ai été interpelée par la guitare de mon enfance. Une Madeleine de Proust en quelque sorte…

Et pour Noël, c’est un prototype de vraie guitare en béton, qui vient de voir le jour ! Equipée de tous les éléments musicaux, elle vient d’être testée par un jeune virtuose Ivalou Page-Pessey du Conservatoire musical d’Annecy. Reste encore à peaufiner l’instrument, mais le principe est là. Une super idée de cadeau de fêtes pour tous les passionnés de musique et de… béton. Car ce dernier a une très bonne qualité sonore. Donc à vos cordes…

Pour commander la guitare, c’est ici.

Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste.

Sur les traces du rêve américain

Chevrolet Impala devant un tipi du Wigwam Village n° 6, à Holbrook, sur la Route 66. [©DR]
Chevrolet Impala devant un tipi du Wigwam Village n° 6, à Holbrook, sur la Route 66. [©DR]

Depuis petite, je suis passionnée de voyages et fascinée par l’adversité et la richesse du Monde… Et en termes de diversité de paysages, quoi de mieux que les Etats-Unis ? Du désert du Colorado aux montagnes enneigées de l’Alaska, en passant par les plages d’Honolulu à Hawaï et par les incontournables gratte-ciels de New-York, le trésor des Etats-Unis n’est plus à prouver. Alors, cette année, « all I want for Christmas is » dream. A travers le rêve américain. Partir à l’aventure et faire un “road trip” dans toute l’Amérique du Nord. Traverser les Etats les uns après les autres, en flânant sur les routes sans fin à bord de ma Mustang.

Dormir dans des lieux improbables, tels que les mystiques motels de la Route 66. Mais aussi, et surtout, passer une nuit dans l’un des tipis des fameux Wigwam Motels, qui s’inscrivent dans la légende des routes américaines ! Dans la première moitié du XXe siècle, sept ensembles de tipis blancs en béton ont été construits. Hélas, seulement trois ont survécu… Chaque “tente” possède un diamètre de 6,40 m pour une hauteur de 8,50 m. De quoi avoir tout l’espace nécessaire pour passer une bonne nuit de sommeil et rêver “haut en couleurs” d’aventures en compagnie des Indiens…

Bien que nous traversions des temps sombres et que les voyages immobiles soient à privilégier, rien n’empêche d’imaginer et de prévoir ses futurs évasions…

Mazarine Mazouyer, rédactrice web & community manager.

Le bonheur des choses simples

Le succulent “miel béton”. [©ACPresse]
Le succulent “miel béton”. [©ACPresse]

L’année 2020, nous nous en souviendrons tous. Alors pour ce Noël masqué, soyons sage et continuons à prendre soin de nous. Pour cela, j’ai demandé au Père Noël le “miel-béton”… Ce nectar que savent si bien produire les abeilles. D’autant mieux que leurs ruches sont installées au cœur des carrières de granulats, à proximité des centrales à béton. Ces lieux jugés de prime abord hostiles pour ces insectes butineurs, mais qui s’avèrent in fine des paradis exempts de pesticides et de dangers. L’article “Le miel, les abeilles et les industriels” le démontre en détail…

J’ai donc hâte de “déjeuner en paix, déjeuner en paix !”, comme le chantait si bien Stéphane Eicher. Tartine beurre et “miel-béton”, rien de tel pour la santé et bien démarrer sa journée ! Assise au près d’un bon feu de cheminée et devant la fenêtre, face à mon beau paysage du Jura !

Partir respirer l’air des montagnes et se retrouver en petit comité pour trinquer avec un verre de Château-Chalon et un morceau de comté. La vie ! La convivialité !

Le bonheur des choses simples. A tous, je vous souhaite un joyeux différent Noël 2020. Et manger du miel ? !  MONE.

Monique Gelot, chargée de clientèle.

Aux longs cours, les pieds sur la terre ferme

Le monocoque de Benjamin Dutreux vient a franchi l’Equateur dans le cadre du Vendée Globe Challenge. [©Team Omia – Water Family]
Le monocoque de Benjamin Dutreux lors du Vendée Globe Challenge. [©Team Omia – Water Family]

Noël est une période propice à se replonger dans son enfance. Parce que l’on retourne dans la maison qui nous a vu grandir. Parce que l’on retrouve des sensations familières, ou juste parce que la période y est propice. Alors quel lien un enfant de l’Est de la France peut avoir avec le Vendée Globe Challenge ? Pas la mer en tout cas, puisque pendant longtemps, mon seul horizon bleu était celui présent sur le maillot du FC Sochaux-Montbéliard, les Jaunes et… Bleus.

Dans le Vendée Globe, ce n’est pas la course à la voile qui m’intéresse, mais bien l’aventure humaine de ces marins qui partent pour une course dont ils sont loin d’être sûrs de revenir. Petit, je me rêvais d’être l’égal de ces sportifs, qui concourent dans des disciplines où le résultat s’incline souvent, face à la simple prouesse de participer. Ce sont ces marins qui partent en tour du monde. Ces pilotes qui s’assoient dans les baquets des Formule 1. Les alpinistes et leurs sommets, les plongeurs et leurs profondeurs, les skieurs et leurs pentes.

Depuis ces rêves enfantins, j’ai complété quelques défis personnels avec mes skis, mon VTT, au milieu d’un 110 m haies ou d’une paroi verticale. Mais il en reste encore tant à accomplir, même des plus modestes.

Et comme je ne prendrai sans doute jamais le départ aux Sables-d’Olonne, ce souvenir de mes rêves d’enfant me permettra de garder mes ambitions intactes. Et repartir constamment à l’aventure.

Yann Butillon, journaliste.

Aller au musée, en scaphandre !

Le musée subaquatique de Marseille. [©Wallis/MSM]
Le musée subaquatique de Marseille. [©Wallis/MSM]

Etant petite, je n’étais pas une très grande fan de l’art. Lors des sorties scolaires, je préférais m’amuser avec mes copains plutôt que d’admirer les œuvres. Aujourd’hui, cela a bien changé, j’apprécie l’art dans toutes ses formes, que ce soit des tableaux, des sculptures, de la musique… En France, nous avons la chance d’avoir de nombreux musées où sont exposés des légendes artistiques et modernes. Bien plus qu’un lieu d’expositions, le musée subaquatique de Marseille est une expérience.

Tel l’Atlantide, dix œuvres sont immergés à 5 m de profondeur, pour une durée de quinze ans au large des côtes marseillaises. Une première. Se mélangeant à la faune et la flore marine et formant une harmonie inédite, ses statues ont pour objectif d’apporter une dimension écologique au musée. Imaginez tomber sur des statues en pleine mer sans connaître le projet, promet une émotion incroyable. Ces sculptures réservent un spectacle fabuleux à ses visiteurs humains comme aquatiques. Seule inconnue : personne ne sait estimer l’intérêt des méduses et autres crabes pour l’art…

Pour aller plus loin : ici.

Charline David, assistante de projet.

En terres australes

Le verre et le béton s’associant parfaitement pour représenter une image de la Nouvelle-Zélande natale de Ben Young. [©Robert Gray Photography]
Le verre et le béton s’associent parfaitement pour représenter une image de la Nouvelle-Zélande natale de Ben Young. [©Robert Gray Photography]

Il y a le confinement et cette désagréable impression d’enfermement. Puis, il y a Noël qui approche à grands pas, avec l’espoir d’une “libération”… Partir loin pourrait enfin redevenir possible. Et pourquoi pas un voyage en Nouvelle-Zélande, pays que je rêve de visiter. Je me vois déjà dans la Baie des îles, dont les paysages marins comptent parmi les plus beaux du monde. J’aime tellement la mer, le soleil, les climats tropicaux. Sans doute l’héritage de mes origines sénégalaises. En ce moment, c’est l’été en Nouvelle-Zélande, le rêve, je vous dis ! Aussi, à défaut de pouvoir me rendre à Auckland, la poétique citée des voiles, je peux me laisser emmener là-bas, en contemplant les sculptures de Ben Young. Ces œuvres allient si bien les vagues, les îles, le bleu azur et le sable blanc. Le tout en verre et en béton.

Si le verre évoque l’océan, les éléments en béton constituent la terre, les fonds marins, les îlots… « L’idée m’est venue de regarder l’architecture et l’esthétique que ces deux éléments créent ensemble. Initialement, l’élément en béton devait être utilisé comme base ou support pour maintenir le verre. Mais au fur et à mesure que le travail se développait, le béton est devenu une partie plus intégrante de chaque pièce », explique Ben Young.

Stéphanie Guiewa, assistante de gestion.